L’affluence était telle que beaucoup de bureaux de vote ont fermé plus tard que prévu pour laisser les électeurs accomplir leur devoir. Sauf que l’affluence est restée forte tout au long de la soirée, de nombreux citoyens sont restés observer le dépouillement jusqu’au bout. Thierry a expliqué qu’il resterait toute la nuit s’il le fallait et qu’il diffuserait sur les réseaux sociaux les chiffres de son bureau.
En conférence de presse, le président de la Commission électorale nationale autonome et permanente, René Aboghé Ella, a d’ailleurs fait comprendre que seule la Cénap était habilitée à donner les résultats.
Pendant ce temps, les principaux camps se sont réunis dans leur QG.
Côté opposition, l’heure était à la satisfaction. Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, chargé de la communication de Jean Ping, a déclaré qu’en démocratie une forte affluence était souvent signe d’alternance. « Il y a quelque chose de rassurant, c'est qu'on a vu dès les premières heures de la journée, les électeurs se ruer dans les bureaux de vote pour aller voter, plutôt calmement. Le nombre d'électeurs qui sont allés vers les bureaux de vote témoigne d'un intérêt pour l'élection, qui très souvent, en démocratie, annonce l'alternance, affirme-t-il. Donc, de ce côté-là, on est très optimistes. » Vers 21h, il estimait avoir les chiffres d’environ 200 bureaux avec une large victoire de Jean Ping. Il a dit aussi craindre désormais des fraudes avant les résultats finaux.
Accusations démenties par le camp d’Ali Bongo. Le porte-parole du président, Alain-Claude Bilie Bi Nzé, a confié craindre des violences provoquées par l’opposition, notamment la proclamation des résultats. Parlant d’un beau projet pour le pays et confiant dans la victoire, Alain-Claude Bilie Bi Nzé a demandé à ce que chacun accepte les règles du jeu démocratique.
Nous craignons des violences, d'autant plus que certains leaders de l'opposition ont commencé à envoyer des messages, à s'autoproclamer quasiment sur les réseaux sociaux, et ça évidemment pour ceux qui vont donner foi à ce genre de proclamation, ça peut entraîner des violences.
Source: Rfi.fr
En conférence de presse, le président de la Commission électorale nationale autonome et permanente, René Aboghé Ella, a d’ailleurs fait comprendre que seule la Cénap était habilitée à donner les résultats.
Pendant ce temps, les principaux camps se sont réunis dans leur QG.
Côté opposition, l’heure était à la satisfaction. Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, chargé de la communication de Jean Ping, a déclaré qu’en démocratie une forte affluence était souvent signe d’alternance. « Il y a quelque chose de rassurant, c'est qu'on a vu dès les premières heures de la journée, les électeurs se ruer dans les bureaux de vote pour aller voter, plutôt calmement. Le nombre d'électeurs qui sont allés vers les bureaux de vote témoigne d'un intérêt pour l'élection, qui très souvent, en démocratie, annonce l'alternance, affirme-t-il. Donc, de ce côté-là, on est très optimistes. » Vers 21h, il estimait avoir les chiffres d’environ 200 bureaux avec une large victoire de Jean Ping. Il a dit aussi craindre désormais des fraudes avant les résultats finaux.
Accusations démenties par le camp d’Ali Bongo. Le porte-parole du président, Alain-Claude Bilie Bi Nzé, a confié craindre des violences provoquées par l’opposition, notamment la proclamation des résultats. Parlant d’un beau projet pour le pays et confiant dans la victoire, Alain-Claude Bilie Bi Nzé a demandé à ce que chacun accepte les règles du jeu démocratique.
Nous craignons des violences, d'autant plus que certains leaders de l'opposition ont commencé à envoyer des messages, à s'autoproclamer quasiment sur les réseaux sociaux, et ça évidemment pour ceux qui vont donner foi à ce genre de proclamation, ça peut entraîner des violences.
Source: Rfi.fr
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