Ousmane Diagana, Vice-Président du Groupe de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et du centre
Lors de cette rencontre l’accent a surtout été mis sur les problématiques de l’accès à l’eau. Le continent africain, avec une augmentation galopante de sa population, est confronté à plusieurs défis, notamment celui de l’accès à l’eau. Et d’après les experts de la BM les prévisions de cet accroissement de la population n’est pas à faciliter les choses. La population africaine selon les prédictions de la Banque mondiale connaitra « une nette augmentation de 750 millions de personnes d’ici 2050 ».
Ces prédictions sur l’augmentation de la population africaines entraineront des défis majeurs sur l’accès à l’eau à l’échelle continentale et mondiale. Ce qui fait déjà sonner l’alerte du côté de l’institution. « Avec l’augmentation de la population et le changement climatique, nous avons l’opportunité de repenser nos méthodes et pratiques pour améliorer l’accès à l’eau. Le scenario «business as usual» ne convient plus à l’ampleur des enjeux du secteur. Avec une population en plein essor, la planète pourrait être confrontée d’ici 2030 à un déséquilibre de 40 % entre l’offre et la demande en eau », a indiqué monsieur Diagana lors de sa prise de parole.
Et le Vice-président de la BM d’ajouter, « à l’horizon 2050, nous avons l’opportunité de transformer la vie de 3,2 milliards de personnes en améliorant l’accès à l’eau dans les régions actuellement menacées par de graves pénuries. La plupart des pays au sud du Sahara rencontrent des difficultés à atteindre les objectifs de développement 6 pour l’eau d’ici 2030. D’ailleurs, nos simulations montrent que certains pays de la région n’atteindront les objectifs d’accès à l’eau potable pas avant 2050 ; et pas avant 2080 en ce qui concerne l’assainissement. Nous avons bon espoir que les tendances au Sénégal se distingueront positivement ».
Cette crise mondiale de l'eau, comme l'a souligné le haut fonctionnaire de la BM, " il n’est pas trop tard pour œuvrer tous ensemble à l’élaboration d’interventions pour y remédier. Les solutions existent,
tant sous la forme de financement que d’expertise technique, et un partenariat solide est le
meilleur moyen d’y parvenir". Dans cette même logique, monsieur Diagana a invoqué "le Programme Global pour accélérer la sécurité de l’eau et l’adaptation climatique (Water GCP)".
En vue de mener le projet les autoroutes de l'eau dans sa phase de concrétisation, la Banque mondiale a promis de s’employer "à mobiliser des instruments de financement, mais aussi les
autres leviers que constituent les connaissances et les partenariats".
Ces prédictions sur l’augmentation de la population africaines entraineront des défis majeurs sur l’accès à l’eau à l’échelle continentale et mondiale. Ce qui fait déjà sonner l’alerte du côté de l’institution. « Avec l’augmentation de la population et le changement climatique, nous avons l’opportunité de repenser nos méthodes et pratiques pour améliorer l’accès à l’eau. Le scenario «business as usual» ne convient plus à l’ampleur des enjeux du secteur. Avec une population en plein essor, la planète pourrait être confrontée d’ici 2030 à un déséquilibre de 40 % entre l’offre et la demande en eau », a indiqué monsieur Diagana lors de sa prise de parole.
Et le Vice-président de la BM d’ajouter, « à l’horizon 2050, nous avons l’opportunité de transformer la vie de 3,2 milliards de personnes en améliorant l’accès à l’eau dans les régions actuellement menacées par de graves pénuries. La plupart des pays au sud du Sahara rencontrent des difficultés à atteindre les objectifs de développement 6 pour l’eau d’ici 2030. D’ailleurs, nos simulations montrent que certains pays de la région n’atteindront les objectifs d’accès à l’eau potable pas avant 2050 ; et pas avant 2080 en ce qui concerne l’assainissement. Nous avons bon espoir que les tendances au Sénégal se distingueront positivement ».
Cette crise mondiale de l'eau, comme l'a souligné le haut fonctionnaire de la BM, " il n’est pas trop tard pour œuvrer tous ensemble à l’élaboration d’interventions pour y remédier. Les solutions existent,
tant sous la forme de financement que d’expertise technique, et un partenariat solide est le
meilleur moyen d’y parvenir". Dans cette même logique, monsieur Diagana a invoqué "le Programme Global pour accélérer la sécurité de l’eau et l’adaptation climatique (Water GCP)".
En vue de mener le projet les autoroutes de l'eau dans sa phase de concrétisation, la Banque mondiale a promis de s’employer "à mobiliser des instruments de financement, mais aussi les
autres leviers que constituent les connaissances et les partenariats".
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