Du 5 au 10 juin 2000, les armées rwandaise et ougandaise s’affrontent dans cette ville d’environ un million d’habitants.
Pierre Kabaka, responsable de l’Association Justice et Libération, était présent et se souvient des bombardements. « Il n’y avait pas d’autorité dans la ville. Les Ougandais et les Rwandais ne s’affrontaient pas directement. Ils se lançaient des obus. Les Ougandais étaient de l’autre côté de la rivière Tshopo et les Rwandais étaient à Lubunga. Tous les obus qu’ils se lançaient tombaient dans la ville de Kisangani. »
C’était il y a 20 ans. Mais les cicatrices de cette violence sont encore très présentes aujourd’hui explique l’activiste des droits de l’homme, Dismas Kitenge. « Ça représente des personnes qui vivent maintenant avec handicap. Ça représente aussi ce traumatisme psychologique, des personnes qui ont perdu presque toutes leurs familles et qui sont restées seules et leur vie a été brisée ».
Les affrontements ont également eu un impact sur la ville elle-même. Son développement s’est arrêté, souligne le politologue Alphonse Maindo. « Kisangani a été conçue au départ comme une ville carrefour, une ville entrepôt. Et Kisangani s’est retrouvé au milieu de nulle part, isolé de tout et tout s’est effondré. »
Selon un rapport de l’ONU, plus de 700 personnes, des civils, ont été tuées à Kisangani entre le 5 et 10 juin 2000. Et plus de 400 habitations ont été détruites lors des affrontements.
Pierre Kabaka, responsable de l’Association Justice et Libération, était présent et se souvient des bombardements. « Il n’y avait pas d’autorité dans la ville. Les Ougandais et les Rwandais ne s’affrontaient pas directement. Ils se lançaient des obus. Les Ougandais étaient de l’autre côté de la rivière Tshopo et les Rwandais étaient à Lubunga. Tous les obus qu’ils se lançaient tombaient dans la ville de Kisangani. »
C’était il y a 20 ans. Mais les cicatrices de cette violence sont encore très présentes aujourd’hui explique l’activiste des droits de l’homme, Dismas Kitenge. « Ça représente des personnes qui vivent maintenant avec handicap. Ça représente aussi ce traumatisme psychologique, des personnes qui ont perdu presque toutes leurs familles et qui sont restées seules et leur vie a été brisée ».
Les affrontements ont également eu un impact sur la ville elle-même. Son développement s’est arrêté, souligne le politologue Alphonse Maindo. « Kisangani a été conçue au départ comme une ville carrefour, une ville entrepôt. Et Kisangani s’est retrouvé au milieu de nulle part, isolé de tout et tout s’est effondré. »
Selon un rapport de l’ONU, plus de 700 personnes, des civils, ont été tuées à Kisangani entre le 5 et 10 juin 2000. Et plus de 400 habitations ont été détruites lors des affrontements.
Autres articles
-
Djibouti: plainte aux Nations unies contre la détention arbitraire d'un ancien ministre
-
Afghanistan: 21 morts dans une collision routière (responsable provincial)
-
Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 31553 morts
-
Mali: les dissolutions d'associations sont une «restriction de la liberté d'expression», selon l'ONU
-
En pleine présidentielle, Vladimir Poutine promet une réplique à des attaques sur le sol russe