C'est une crise oubliée, miroir imparfait des événements qui se déroulent aux Kivus. Les auteurs de ce rapport parlent de plus de 300 000 déplacés dans ce « triangle de la mort », ainsi que des exécutions arbitraires, le recrutement d'enfants, des violences sexuelles, des extorsions… La liste d'exactions commises est longue.
Les responsables sont d'abord les groupes Maï-Maï, celui du commandant Gédéon qui sévit dans cette région depuis plus de dix ans, et le tout nouveau mouvement Kata-Katanga. Des Maï-Maï qui affirment lutter pour l'indépendance de la province. Face à eux, les FARDC, les Forces armées de RDC, sont elles aussi accusées de s'en prendre aux populations civiles dans le cadre des opérations contre les groupes armés et même en dehors.
Conséquence de cette situation, il n'y a plus personne pour venir en aide aux civils, selon les auteurs de ce rapport. Même pas les casques bleus. Ils sont 70 à peine postés à Moba et Manono. Les effectifs de la force onusienne ont été réduits dans la province du Katanga en 2010, suite à la révision du mandat de la Monusco, demandée par le gouvernement congolais. Ce rapport est un véritable appel à l'aide de la communauté onusienne, dépassée par la recrudescence de la violence dans cette zone, depuis plus d'un an.
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