Thomas Lubanga, arrêté en 2005, a été l’année dernière le premier condamné de la Cour pénale internationale qui pourtant n’a pas pour réputation d’être très rapide. Plusieurs personnes ont été arrêtées à Kinshasa en même temps que Thomas Lubanga et sont restées en détention au Congo. Huit ans après, toujours rien. Ils sont cinq à croupir en prison. Leur avocat Maître Peter Ngomo s'en explique :
« Même lorsqu’on est détenu, on a des droits. Les droits de ces prévenus ont été violés. Imaginez-vous, ce sont des pères de famille; être prisonnier dans ces conditions pendant huit ans sans procès, c’est plus qu’une peine ! Que demandons-nous à la justice congolaise ? Qu'elle applique la loi ! ».
Alors l’avocat lance un appel à l’autorité judiciaire : « S’il n’y a rien dans votre dossier, eh bien classez-le. Vous ne pouvez pas continuer à garder les gens en détention parce que vous savez très bien que vous n’avez pas assez d’éléments ».
Quatre autres détenus avaient été envoyés à La Haye pour témoigner au procès Lubanga. Un seul est revenu croupir en prison. Les autres ont demandé asile aux Pays Bas.
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