Tout est parti de la destruction des barrières installées sur la route nationale 2. Une opération qui a été menée par quelques commandants wazalendo, avec, parmi eux, Foka Mike, ancien ministre provincial du Sud-Kivu, avec l'appui d'un officier de l'armée basé à Mwenga. Plusieurs postes le long de la route ont été démantelés, certains même brûlés. Ces barrières avaient été placées notamment par un groupe appelé « Papco ».
Les barrières servaient à récolter des taxes illégales sur les passants, les petits commerçants, les motos et les véhicules. Des montants allant de sept à quarante dollars par traversée. Face à cette pression, « Papco » a accepté de réduire les frais, mais pas de supprimer les postes. Le groupe explique notamment que les combattants wazalendo financent en partie leurs activités grâce à ces taxes. Au moins sept groupes des territoires de Mwenga et Shabunda ont écrit aux autorités nationales.
Dans leur mémo, ils demandent la révocation du commandant Tshihutu Vela, commandant du régiment 3306 basé à Mwenga. Ils notent aussi que certains groupes sont financés directement par Kinshasa et d’autres payés par des sociétés minières étrangères présentes dans la région. Même constat plus au nord. À Musienene, dans le territoire de Lubero, la société civile a déposé un autre mémo auprès de l’administrateur du territoire.
Elle réclame le départ des groupes wazalendo accusés d’ériger des barrières illégales, d’exiger des sommes jugées exorbitantes et de multiplier les tracasseries. Pour les autorités, la difficulté reste entière. L’identification annoncée n’a pas encore commencé. Avec pour résultat que ces groupes diversifient leurs financements, deviennent plus autonomes et échappent toujours, pour certains, au contrôle de Kinshasa.
Taxes illégales
Les barrières servaient à récolter des taxes illégales sur les passants, les petits commerçants, les motos et les véhicules. Des montants allant de sept à quarante dollars par traversée. Face à cette pression, « Papco » a accepté de réduire les frais, mais pas de supprimer les postes. Le groupe explique notamment que les combattants wazalendo financent en partie leurs activités grâce à ces taxes. Au moins sept groupes des territoires de Mwenga et Shabunda ont écrit aux autorités nationales.
Dans leur mémo, ils demandent la révocation du commandant Tshihutu Vela, commandant du régiment 3306 basé à Mwenga. Ils notent aussi que certains groupes sont financés directement par Kinshasa et d’autres payés par des sociétés minières étrangères présentes dans la région. Même constat plus au nord. À Musienene, dans le territoire de Lubero, la société civile a déposé un autre mémo auprès de l’administrateur du territoire.
Sommes jugées exorbitantes
Elle réclame le départ des groupes wazalendo accusés d’ériger des barrières illégales, d’exiger des sommes jugées exorbitantes et de multiplier les tracasseries. Pour les autorités, la difficulté reste entière. L’identification annoncée n’a pas encore commencé. Avec pour résultat que ces groupes diversifient leurs financements, deviennent plus autonomes et échappent toujours, pour certains, au contrôle de Kinshasa.
Autres articles
-
Côte d’Ivoire: la suspension de l’interdiction des deux-roues sur les grands axes d’Abidjan fait débat
-
Présidentielle en Guinée: le parti de l’opposant Cellou Dalein Diallo «ne participera pas à cette mascarade»
-
Cameroun: mouvement de grève des camionneurs dans l’Adamaoua
-
Soudan: des dizaines de civils tués dans une attaque de drones à Kalogi, une école et un hôpital pris pour cible
-
Tentative de coup d’État au Bénin: deux hauts gradés retenus par les mutins libérés, retour au calme à Cotonou





Côte d’Ivoire: la suspension de l’interdiction des deux-roues sur les grands axes d’Abidjan fait débat


