Pour la délégation de l'opposition, il y avait un consensus national né du règlement de la guerre, des accords de paix de Sun City, de la constitution. Si les délais constitutionnels ne sont pas respectés, le premier des responsables serait Joseph Kabila lui-même en tant que garant de la Constitution et des institutions, mais aussi la Commission électorale également dont c'est la mission première.
Et le gouvernement aurait lui aussi joué un rôle pour Jean-Lucien Bussa, porte-parole de l'opposition au dialogue national : « Nous considérons aussi que le gouvernement de la République a créé tous les mécanismes pour éviter que l’élection présidentielle ne se tienne dans les délais convenus par la loi en privant la Céni des moyens nécessaires, mais aussi en créant les mécanismes illégaux : proposition de révision constitutionnelle, proposition de loi d’enrôlement, etc, qui n’ont pas permis de pouvoir capitaliser le temps pour arriver à bon port ».
Pour She Okitundu, le porte-parole de la délégation de la majorité, les responsabilités sont partagées : « La question de la guerre à l’Est a été un véritable gouffre financier, ensuite il y a l’effondrement du cours des matières premières. Il y a aussi une raison fondamentale, c’est qu’on n’a jamais trouvé un consensus sur l’élaboration du calendrier électoral ».
Pour la majorité, à l’issue de cette journée, il y a deux acquis : il n’y aura pas d’élections en 2016 et le fichier électoral de 2011 est aujourd’hui trop corrompu pour permettre l’organisation d’élections crédibles. C’est ce que la plupart des intervenants ont reconnu, a martelé le porte-parole de la délégation de la majorité, She Okitundu.
Pour le sénateur Okitundu, l'essentiel est d'aller de l'avant et de trouver aujourd'hui des solutions. Mais pour la délégation de l'opposition, il est aujourd'hui essentiel d'établir les responsabilités pour ne pas donner une prime à l'avenir à tous ceux qui souhaiteraient se maintenir au pouvoir en refusant d'organiser les élections. Malgré tout, au final, aucune décision n’a été très prise. Les délégués ont demandé à pouvoir entendre les experts sur toutes les thématiques qui seront abordées lors de ce dialogue : le fichier électoral, mais aussi le calendrier, le budget ou encore la sécurisation du processus électoral et des commissions ad hoc seront chargées d’étudier et de faire des propositions.
■ Katumbi demande le départ de Kabila
Moïse Katumbi s'est exprimé ce mercredi sur le dialogue congolais, à la tribune du Parlement européen, à l'occasion d'une rencontre sur les droits de l'homme et la démocratie en Afrique. L'opposant a, une nouvelle fois, appelé le président Kabila à quitter le pouvoir à la fin de son mandat.
Source: Rfi.fr
Et le gouvernement aurait lui aussi joué un rôle pour Jean-Lucien Bussa, porte-parole de l'opposition au dialogue national : « Nous considérons aussi que le gouvernement de la République a créé tous les mécanismes pour éviter que l’élection présidentielle ne se tienne dans les délais convenus par la loi en privant la Céni des moyens nécessaires, mais aussi en créant les mécanismes illégaux : proposition de révision constitutionnelle, proposition de loi d’enrôlement, etc, qui n’ont pas permis de pouvoir capitaliser le temps pour arriver à bon port ».
Pour She Okitundu, le porte-parole de la délégation de la majorité, les responsabilités sont partagées : « La question de la guerre à l’Est a été un véritable gouffre financier, ensuite il y a l’effondrement du cours des matières premières. Il y a aussi une raison fondamentale, c’est qu’on n’a jamais trouvé un consensus sur l’élaboration du calendrier électoral ».
Pour la majorité, à l’issue de cette journée, il y a deux acquis : il n’y aura pas d’élections en 2016 et le fichier électoral de 2011 est aujourd’hui trop corrompu pour permettre l’organisation d’élections crédibles. C’est ce que la plupart des intervenants ont reconnu, a martelé le porte-parole de la délégation de la majorité, She Okitundu.
Pour le sénateur Okitundu, l'essentiel est d'aller de l'avant et de trouver aujourd'hui des solutions. Mais pour la délégation de l'opposition, il est aujourd'hui essentiel d'établir les responsabilités pour ne pas donner une prime à l'avenir à tous ceux qui souhaiteraient se maintenir au pouvoir en refusant d'organiser les élections. Malgré tout, au final, aucune décision n’a été très prise. Les délégués ont demandé à pouvoir entendre les experts sur toutes les thématiques qui seront abordées lors de ce dialogue : le fichier électoral, mais aussi le calendrier, le budget ou encore la sécurisation du processus électoral et des commissions ad hoc seront chargées d’étudier et de faire des propositions.
■ Katumbi demande le départ de Kabila
Moïse Katumbi s'est exprimé ce mercredi sur le dialogue congolais, à la tribune du Parlement européen, à l'occasion d'une rencontre sur les droits de l'homme et la démocratie en Afrique. L'opposant a, une nouvelle fois, appelé le président Kabila à quitter le pouvoir à la fin de son mandat.
Source: Rfi.fr
Autres articles
-
En Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo officiellement investi à la présidentielle par son parti
-
Présidentielle en Mauritanie: l’ex-chef de l’État Ould Abdel Aziz, condamné en 2023, a déposé sa candidature
-
Madagascar: l'Église catholique dénonce la loi autorisant la castration des pédophiles
-
Mali: «l'armée ne doit pas justifier ses exactions par celles des terroristes», selon Amnesty
-
RDC: le principe de la révision de la loi de finances 2024 est acté