Cette opération qui a débuté le 31 juillet dernier et qui devrait prendre plus d'un an, selon la Commission électorale nationale indépendante (Céni), aurait pour conséquence de reporter les élections à fin 2017 ou début 2018. Or, pour Martin Fayulu, président du parti Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecidé) et membre du rassemblement de l'opposition, c'est la preuve que le président instrumentalise la Céni pour se maintenir au pouvoir.
« Monsieur Kabila instrumentalise la Céni, dit-il. C’est totalement inacceptable. L’article 211 de la Constitution dit que la Céni s’occupe du processus électoral, c’est-à-dire des opérations d’identification des électeurs, d’enrôlement jusqu’à la publication des résultats provisoires. L’article 73 donne ordre à la Céni de convoquer l’élection présidentielle 90 jours avant la fin du mandat du président en exercice ».
« Et aujourd’hui monsieur Kabila demande à la Céni de publier le calendrier électoral seulement à la fin des opérations d’enrôlement. C’est une violation flagrante de la Constitution. Disons que monsieur Kabila se rend passible de cette infraction de haute trahison », déclare encore Martin Fayulu.
Démenti du côté de la majorité
La majorité, de son côté, répond que le report de l'élection sera fait dans le cadre de la Constitution et réaffirme que le scrutin ne peut se tenir qu'à l'issue de l'enrôlement des électeurs. En attendant, dit Emmanuel Ramazani Shadary, président du groupe Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), à l'Assemblée, Joseph Kabila restera au pouvoir.
« La Céni a donné un timing de 16 mois et un jour pour terminer l’enrôlement des électeurs. Comment on peut aller aux élections au mois de décembre ou septembre ? Comment on peut aller aux élections sans connaître les électeurs ? La Constitution sera respectée de l’article 1er au dernier article. Reporter une élection pour des raisons techniques, ce n’est pas violer la Constitution parce que cela se fait partout au monde. Nous tous, même nous les délégués de l’Assemblée, nous sommes protégés par les lois de ce pays. Le chef de l’Etat également, article 70, alinéa 17 est clair : reste en fonction jusqu’à l’instauration du nouveau président élu. Or en décembre, il n’y aura pas de président élu parce que la Céni a dit qu’il n’y aura pas d’élections », martèle-t-il.
Source: Rfi.fr
« Monsieur Kabila instrumentalise la Céni, dit-il. C’est totalement inacceptable. L’article 211 de la Constitution dit que la Céni s’occupe du processus électoral, c’est-à-dire des opérations d’identification des électeurs, d’enrôlement jusqu’à la publication des résultats provisoires. L’article 73 donne ordre à la Céni de convoquer l’élection présidentielle 90 jours avant la fin du mandat du président en exercice ».
« Et aujourd’hui monsieur Kabila demande à la Céni de publier le calendrier électoral seulement à la fin des opérations d’enrôlement. C’est une violation flagrante de la Constitution. Disons que monsieur Kabila se rend passible de cette infraction de haute trahison », déclare encore Martin Fayulu.
Démenti du côté de la majorité
La majorité, de son côté, répond que le report de l'élection sera fait dans le cadre de la Constitution et réaffirme que le scrutin ne peut se tenir qu'à l'issue de l'enrôlement des électeurs. En attendant, dit Emmanuel Ramazani Shadary, président du groupe Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), à l'Assemblée, Joseph Kabila restera au pouvoir.
« La Céni a donné un timing de 16 mois et un jour pour terminer l’enrôlement des électeurs. Comment on peut aller aux élections au mois de décembre ou septembre ? Comment on peut aller aux élections sans connaître les électeurs ? La Constitution sera respectée de l’article 1er au dernier article. Reporter une élection pour des raisons techniques, ce n’est pas violer la Constitution parce que cela se fait partout au monde. Nous tous, même nous les délégués de l’Assemblée, nous sommes protégés par les lois de ce pays. Le chef de l’Etat également, article 70, alinéa 17 est clair : reste en fonction jusqu’à l’instauration du nouveau président élu. Or en décembre, il n’y aura pas de président élu parce que la Céni a dit qu’il n’y aura pas d’élections », martèle-t-il.
Source: Rfi.fr
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