Selon Marc Kabund, le secrétaire général de l'UDPS, cet appel est une manière d'attirer l'attention de l'opinion sur les maux qui rongent le système éducatif en RDC.
« Le problème de l’enseignement dans notre pays devient un véritable casse-tête pour les parents et pour toute la société. Nous avons voulu dans cette action montrer au gouvernement que notre système éducatif est par terre et que des solutions devaient être trouvées d’une manière globale parce qu’on ne peut pas aujourd’hui avoir des enfants qui vont à l’école et une grande majorité qui n’y va pas, s'indigne le secrétaire général de l'UDPS. C’est insensé. Notre Constitution prévoit la gratuité et même le caractère obligatoire de l’enseignement à l’école primaire. Cela n’est pas respecté par notre gouvernement. »
Il appelle donc à une journée sans école en ce lundi de rentrée scolaire dans le pays. « Aujourd’hui, si les enfants congolais peuvent boycotter l’unique journée du 5 [septembre] pour exiger l’amélioration des conditions des études dans ce pays, pour exiger l’amélioration des conditions socio-économiques de leurs parents, exiger aussi que les autres enfants, qui n’ont jamais eu accès à l’école ou qui n’auront pas la possibilité d’aller à l’école, aient aussi cet accès, je trouve que l’action est salutaire et citoyenne », justifie-t-il.
Le gouvernement condamne cette initiative. Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement, y voit une manière d'utiliser les enfants à des fins politiques. « De la même manière que les associations des parents, le gouvernement condamne cette instrumentalisation des écoles, donc des enfants, dans la lutte politique, qui, du reste, est une première mondiale, rétorque Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement. Nous la condamnons, de même que nous condamnons le recrutement d’enfants soldats, car la place des enfants est à l’école, la place des enfants n’est pas dans les tranchées militaires ou les joutes politiciennes, quelle que soit d’ailleurs la légitimité que nous, adultes, nous pouvons attribuer à ce type d’activité pour des raisons que seul un adulte peut maîtriser ou comprendre. Mais pas des enfants. »
Source: Rfi.fr
« Le problème de l’enseignement dans notre pays devient un véritable casse-tête pour les parents et pour toute la société. Nous avons voulu dans cette action montrer au gouvernement que notre système éducatif est par terre et que des solutions devaient être trouvées d’une manière globale parce qu’on ne peut pas aujourd’hui avoir des enfants qui vont à l’école et une grande majorité qui n’y va pas, s'indigne le secrétaire général de l'UDPS. C’est insensé. Notre Constitution prévoit la gratuité et même le caractère obligatoire de l’enseignement à l’école primaire. Cela n’est pas respecté par notre gouvernement. »
Il appelle donc à une journée sans école en ce lundi de rentrée scolaire dans le pays. « Aujourd’hui, si les enfants congolais peuvent boycotter l’unique journée du 5 [septembre] pour exiger l’amélioration des conditions des études dans ce pays, pour exiger l’amélioration des conditions socio-économiques de leurs parents, exiger aussi que les autres enfants, qui n’ont jamais eu accès à l’école ou qui n’auront pas la possibilité d’aller à l’école, aient aussi cet accès, je trouve que l’action est salutaire et citoyenne », justifie-t-il.
Le gouvernement condamne cette initiative. Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement, y voit une manière d'utiliser les enfants à des fins politiques. « De la même manière que les associations des parents, le gouvernement condamne cette instrumentalisation des écoles, donc des enfants, dans la lutte politique, qui, du reste, est une première mondiale, rétorque Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement. Nous la condamnons, de même que nous condamnons le recrutement d’enfants soldats, car la place des enfants est à l’école, la place des enfants n’est pas dans les tranchées militaires ou les joutes politiciennes, quelle que soit d’ailleurs la légitimité que nous, adultes, nous pouvons attribuer à ce type d’activité pour des raisons que seul un adulte peut maîtriser ou comprendre. Mais pas des enfants. »
Source: Rfi.fr
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