Le redressement économique est pour le moment apaisé peut-être par la dualité entre baisse et hausse des matières premières : « sur le marché des matières premières, l’évolution des cours mondiaux a été variable, avec une hausse de certains produits industriels, tels que le pétrole, une baisse de quelques produits céréaliers et une irrégularité dans le marché des produits oléagineux. Toutefois, sur les deux premiers mois de l’année, les marchés des produits de base s’inscrivent globalement dans une tendance haussière ».
Une situation qui a permis une légère hausse des activités au Sénégal : « l’activité a légèrement progressé de 0,1%. Les hausses enregistrées au niveau du secteur secondaire (9,2%) et de l’administration (6,0%) ont largement compensé les baisses relevées dans le secteur tertiaire (-5,5%) et au niveau du primaire hors agriculture (-0,9%) ».
Les chefs d’entreprises ont relevé les obstacles liés essentiellement à l’environnement des affaires : « au mois de février 2010, les chefs d’entreprises industriels et de services ont cité l’environnement des affaires comme contrainte majeure au développement de leurs activités, alors que dans les bâtiments et travaux publics et le commerce, les répondants ont évoqué l’insuffisance de la demande.
Au niveau du sous secteur industriel, 37,5% des chefs d’entreprises ont fait allusion à un environnement des affaires assez difficile, marqué par le coût élevé des inputs dans un contexte de faiblesse des cours qui serait à l’origine de la tendance baissière au niveau de la production.
Dans le sous secteur des services, l’environnement des affaires et les difficultés d’accès au financement, évoqués à part égale par le tiers des chefs d’entreprises enquêtés, constituent les principales contraintes à l’activité ».
Une situation de redressement économique qui tarde à avoir un impact positif sur le panier de la ménagère.
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