Le président russe en a dit un peu plus sur sa stratégie pour la campagne présidentielle. Il a annoncé par exemple qu’il se présenterait en candidat indépendant, qu’il allait donc s’affranchir du soutien du parti Russie unie, le parti majoritaire au Parlement. Vladimir Poutine souhaite ainsi apparaître comme un candidat se plaçant au-dessus des partis – et qui s’émancipe en outre d’une formation politique qui n’a pas vraiment la cote auprès de la population russe.
Très sûr de lui, Vladimir Poutine a énuméré ce qu’il a présenté comme les succès économiques de la Russie depuis son arrivée au pouvoir. « Les difficultés récentes issues des sanctions et de la chute des cours du brut sont derrière nous », a en outre affirmé le président russe.
Vladimir Poutine a été interrogé par des journalistes souvent conciliants, parfois même complaisants. A de rares exceptions près, et à une exception de taille, puisque Ksenia Sobtchak, elle-même candidate à la présidentielle, a été autorisée à poser une question en tant que journaliste accréditée.
«Ce n’est pas à moi de former mes opposants»
La question était très attendue et Ksenia Sobtchak en a profité pour parler d’Alexei Navalny, le porte-drapeau de l’opposition russe qui n’aura pas le droit de se présenter en raison de ses démêlés avec la justice. Vladimir Poutine a botté en touche refusant de nommer Alexei Navalny par son nom et le comparant à un militant radical qui chercherait à prendre le pouvoir par la force.
Si l’opposition est faible en Russie, explique Vladimir Poutine, c’est parce qu’elle ne parvient pas à faire des propositions concrètes pour améliorer la vie des Russes. « Ce n’est pas à moi de former mes opposants », a expliqué le président russe, visiblement peu sensible aux critiques sur les entraves imposées à l’opposition pour qu’elle puisse jouer un rôle réel dans la campagne et dans l’élection à venir.
Conforté par des sondages plus que flatteurs, Vladimir Poutine semble assuré de sa propre réélection, et n’a guère l’intention de laisser son principal opposant participer à un scrutin joué d'avance. L'objectif de Vladimir Poutine est d'être élu dès le premier tour en mars prochain, avec une participation importante. Ce sera difficile car les derniers sondages indiquent une réelle lassitude de la population face à un scrutin qui semble joué d'avance.
Candidat de la stabilité
Trois heures et quarante minutes de conférence de presse et c'est une stratégie qui se dessine pour la campagne électorale de Vladimir Poutine : le président russe sera le candidat de la stabilité.
La référence aux années 1990 qui ont laissé un souvenir épouvantable aux Russes est constante dans le discours du président candidat. Vladimir Poutine rappelle que depuis le début des années 2000, la Russie a renoué avec la croissance, et qu'elle a retrouvé une place importante au sein de la communauté internationale.
Certes, depuis l'Ukraine et les sanctions qui ont suivi l'annexion de la Crimée les difficultés économiques se sont accumulées pour le pays. Mais le président russe l'assure, le plus dur est passé, et l'économie russe est en train de se stabiliser.
Très sûr de lui, Vladimir Poutine a énuméré ce qu’il a présenté comme les succès économiques de la Russie depuis son arrivée au pouvoir. « Les difficultés récentes issues des sanctions et de la chute des cours du brut sont derrière nous », a en outre affirmé le président russe.
Vladimir Poutine a été interrogé par des journalistes souvent conciliants, parfois même complaisants. A de rares exceptions près, et à une exception de taille, puisque Ksenia Sobtchak, elle-même candidate à la présidentielle, a été autorisée à poser une question en tant que journaliste accréditée.
«Ce n’est pas à moi de former mes opposants»
La question était très attendue et Ksenia Sobtchak en a profité pour parler d’Alexei Navalny, le porte-drapeau de l’opposition russe qui n’aura pas le droit de se présenter en raison de ses démêlés avec la justice. Vladimir Poutine a botté en touche refusant de nommer Alexei Navalny par son nom et le comparant à un militant radical qui chercherait à prendre le pouvoir par la force.
Si l’opposition est faible en Russie, explique Vladimir Poutine, c’est parce qu’elle ne parvient pas à faire des propositions concrètes pour améliorer la vie des Russes. « Ce n’est pas à moi de former mes opposants », a expliqué le président russe, visiblement peu sensible aux critiques sur les entraves imposées à l’opposition pour qu’elle puisse jouer un rôle réel dans la campagne et dans l’élection à venir.
Conforté par des sondages plus que flatteurs, Vladimir Poutine semble assuré de sa propre réélection, et n’a guère l’intention de laisser son principal opposant participer à un scrutin joué d'avance. L'objectif de Vladimir Poutine est d'être élu dès le premier tour en mars prochain, avec une participation importante. Ce sera difficile car les derniers sondages indiquent une réelle lassitude de la population face à un scrutin qui semble joué d'avance.
Candidat de la stabilité
Trois heures et quarante minutes de conférence de presse et c'est une stratégie qui se dessine pour la campagne électorale de Vladimir Poutine : le président russe sera le candidat de la stabilité.
La référence aux années 1990 qui ont laissé un souvenir épouvantable aux Russes est constante dans le discours du président candidat. Vladimir Poutine rappelle que depuis le début des années 2000, la Russie a renoué avec la croissance, et qu'elle a retrouvé une place importante au sein de la communauté internationale.
Certes, depuis l'Ukraine et les sanctions qui ont suivi l'annexion de la Crimée les difficultés économiques se sont accumulées pour le pays. Mais le président russe l'assure, le plus dur est passé, et l'économie russe est en train de se stabiliser.
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