Les autorités tunisiennes emportant le corps du jihadiste, plage de Sousse le 30 octobre 2013. REUTERS/Mohamed Amine ben Aziza
Sur la plage des traces de l'explosion entre des parasols restés debout. Des curieux ont afflué tout l'après-midi sans aucune barrière de protection. Certains ramassaient des débris.
Rabaa, habitante de Sousse, a l'esprit rempli d'interrogations : « Je suis sous le choc. On n'est pas habitué. Alors on est un petit peu déchiré entre la réalité et l'espoir que cela cesse. Le peuple continue à vivre normalement. Et on ne sait pas qui veut faire mal à ce pays. Quel est l'intérêt de faire tout cela ? »
Pas de revendication mais le ministère de l'Intérieur assure que le kamikaze appartenait au mouvement Ansar al-Charia, groupe jihadiste classé organisation terroriste en août. Ce groupe est pointé du doigt dans les affrontements armés qui ont coûté la vie à une vingtaine de policiers depuis décembre. Mais, aucune action n'avait encore tenté de viser des civils
Le tourisme menacé
Le secteur touristique qui peine à se relever depuis la révolution a été frappé en plein coeur. Macrem Aloud, directeur commercial de l'hôtel Riadh Palace devant lequel a eu lieu l'explosion s'inquiète pour l'avenir : « L'objectif c'est que le monde devienne paranoïaque. Et là, on ne peut pas se permettre que cela arrive. Qu'une personne détermine le destin de tout un hôtel, de toute une économie et de tout un pays. »
Il n'y a pas eu de mouvement de panique dans la ville. Piscine de l'hôtel et cafés ont rapidement été réinvestis. Mais de nombreux touristes ont préféré faire leurs bagages.
Source : Rfi.fr
Rabaa, habitante de Sousse, a l'esprit rempli d'interrogations : « Je suis sous le choc. On n'est pas habitué. Alors on est un petit peu déchiré entre la réalité et l'espoir que cela cesse. Le peuple continue à vivre normalement. Et on ne sait pas qui veut faire mal à ce pays. Quel est l'intérêt de faire tout cela ? »
Pas de revendication mais le ministère de l'Intérieur assure que le kamikaze appartenait au mouvement Ansar al-Charia, groupe jihadiste classé organisation terroriste en août. Ce groupe est pointé du doigt dans les affrontements armés qui ont coûté la vie à une vingtaine de policiers depuis décembre. Mais, aucune action n'avait encore tenté de viser des civils
Le tourisme menacé
Le secteur touristique qui peine à se relever depuis la révolution a été frappé en plein coeur. Macrem Aloud, directeur commercial de l'hôtel Riadh Palace devant lequel a eu lieu l'explosion s'inquiète pour l'avenir : « L'objectif c'est que le monde devienne paranoïaque. Et là, on ne peut pas se permettre que cela arrive. Qu'une personne détermine le destin de tout un hôtel, de toute une économie et de tout un pays. »
Il n'y a pas eu de mouvement de panique dans la ville. Piscine de l'hôtel et cafés ont rapidement été réinvestis. Mais de nombreux touristes ont préféré faire leurs bagages.
Source : Rfi.fr
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