Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi 5 août 2025 dans un hôtel de Dakar, Moustapha Diakhaté a dressé un tableau sombre des conditions de détention à la prison de Rebeuss. Tout juste libéré, l’ancien député n’a pas mâché ses mots : « La prison de Rebeuss doit être fermée et détruite », a-t-il lancé d’emblée.
Selon lui, cette maison d’arrêt est devenue un véritable lieu de souffrance humaine, en violation flagrante de l’article 7 de la Constitution qui garantit la protection de la vie et de la dignité humaine. « Le recours au mandat de dépôt est devenu systématique, et cela relève de la responsabilité des magistrats », a-t-il dénoncé.
Tout en saluant le travail de l’administration pénitentiaire qu’il considère comme le seul rempart permettant aux détenus de sortir vivants, Moustapha Diakhaté a pointé du doigt des actes de violence perpétrés par certains argents : « Il y a des gardes qui torturent les prisonniers. J’alerte toutes les associations de défense des droits humains ainsi que l’Observatoire des lieux de privation de liberté ».
Autre sujet de préoccupation pour l’ancien parlementaire : la présence de malades mentaux dans cette prison. « Leur place n’est pas en prison, mais dans un établissement psychiatrique. L’administration pénitentiaire n’est pas formée pour gérer ces cas », a-t-il martelé, appelant les « organisations de défense des droits humains à exiger leur transfert à l’hôpital psychiatrique de Fann ».
Selon lui, cette maison d’arrêt est devenue un véritable lieu de souffrance humaine, en violation flagrante de l’article 7 de la Constitution qui garantit la protection de la vie et de la dignité humaine. « Le recours au mandat de dépôt est devenu systématique, et cela relève de la responsabilité des magistrats », a-t-il dénoncé.
Tout en saluant le travail de l’administration pénitentiaire qu’il considère comme le seul rempart permettant aux détenus de sortir vivants, Moustapha Diakhaté a pointé du doigt des actes de violence perpétrés par certains argents : « Il y a des gardes qui torturent les prisonniers. J’alerte toutes les associations de défense des droits humains ainsi que l’Observatoire des lieux de privation de liberté ».
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