Le litige tourne principalement autour de la propriété légale des ressources off-shore de l'océan Indien avérées sur la frontière des deux pays.
Des recherches et des tests ont révélé d'importantes réserves de gaz naturels et autres matières premières.
Le procureur général de Somalie, Dr Ahmed Ali a déclaré à la BBC que son gouvernement présentera un document de 150 pages pour plaider sa cause devant l'instance judiciaire supérieure de l'ONU à La Haye.
L'organisation des Nations Unies a donné feu vert à la Somalie l'année dernière pour déposer auprès du tribunal international son dossier, après que les efforts pour régler directement le différend entre les deux pays avaient échoués.
Le Kenya aura jusqu'à dix mois pour répondre à la demande de la Somalie, après quoi les audiences débuteront formellement.
Le territoire contesté sur l'océan s'étend sur plus de 100.000 kilomètres carrés et est censé contenir d'énormes gisements de minéraux.
La Somalie veut que la frontière maritime s’étende le long de la ligne de la frontière terrestre vers le sud, tandis que le Kenya, souhaite que la frontière de la mer aille dans une ligne droite vers l'est.
Le différend existe depuis plusieurs années entre les deux pays avec pour conséquence la fuite des investisseurs en raison du manque de clarté juridique dans cette zone off-shore qui possède de potentielles réserves de pétrole et de gaz.
La Cour internationale de Justice pourrait mettre plusieurs années avant de trancher le différend entre les deux pays.
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