Il a fallu 14h de réunion jeudi soir entre le gouvernement et le Conseil souverain pour se mettre d’accord. Finalement, tout le monde a entériné ce qui s’apparente à une purge de l’ancien régime. Le parti NCP de l’ex-président Béchir est officiellement dissout. Aucun symbole de son pouvoir ne sera autorisé pour mener une action politique pendant dix ans.
Les autorités peuvent également saisir tous les biens du mouvement. « Il ne s’agit pas d’une revanche. Mais nous voulons récupérer la richesse volée au peuple », a réagi le Premier ministre Abdallah Hamdok.
La fin du controversé Public Order Act
Côté social, le Public Order Act est abrogé. Ce texte voté en 1992, appliqué d’abord à Khartoum, puis à tout le pays en 1996, était basé sur une interprétation dure de la charia. Il réglementait toute une série de comportements de vie quotidienne, comme le port de certains vêtements, l’interdiction de boire de l’alcool, etc. Les contrevenants risquaient des amendes, la confiscation de biens, des coups de fouet ou encore la prison.
Depuis des années, des militants de la société civile dénonçaient l’application arbitraire de ce texte, que la police utilisait comme prétexte pour s’en prendre aux femmes. Des milliers ont été arrêtées et fouettées sous couvert de cette loi. « C’était un outil d’exploitation, d’humiliation, de violation des droits et de la dignité », a déclaré le chef du gouvernement.
Réclamée depuis le début par les révolutionnaires, cette double annonce constitue une victoire claire du mouvement. Et malgré l’heure tardive, des manifestations de joie ont éclaté dans le pays cette nuit.
Les autorités peuvent également saisir tous les biens du mouvement. « Il ne s’agit pas d’une revanche. Mais nous voulons récupérer la richesse volée au peuple », a réagi le Premier ministre Abdallah Hamdok.
La fin du controversé Public Order Act
Côté social, le Public Order Act est abrogé. Ce texte voté en 1992, appliqué d’abord à Khartoum, puis à tout le pays en 1996, était basé sur une interprétation dure de la charia. Il réglementait toute une série de comportements de vie quotidienne, comme le port de certains vêtements, l’interdiction de boire de l’alcool, etc. Les contrevenants risquaient des amendes, la confiscation de biens, des coups de fouet ou encore la prison.
Depuis des années, des militants de la société civile dénonçaient l’application arbitraire de ce texte, que la police utilisait comme prétexte pour s’en prendre aux femmes. Des milliers ont été arrêtées et fouettées sous couvert de cette loi. « C’était un outil d’exploitation, d’humiliation, de violation des droits et de la dignité », a déclaré le chef du gouvernement.
Réclamée depuis le début par les révolutionnaires, cette double annonce constitue une victoire claire du mouvement. Et malgré l’heure tardive, des manifestations de joie ont éclaté dans le pays cette nuit.
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