
Toute l’activité économique du pays est déployée dans la capitale du mouridisme le temps du grand magal de Touba. Toutes les grandes artères de la ville sainte sont transformées en marché, les boutiques font le plein approvisionnement en denrées de toutes sortes pour ne pas être en rupture le temps de l’événement religieux qui draine un monde. Au marché Ocasse les échoppes brassent des millions de fcfa durant cette période faste en échange.
Le moment est propice pour amasser du fric, sur place on y trouve tous les condiments, le marché de la volaille n’est pas en reste. Pour certains vendeurs tout est déjà écoulé. C’est le cas pour Souhaibou Cissé il travaille dans ce secteur depuis cinq ans et chaque année son chiffre d’affaires augmente. Son poulailler se trouve à la sortie de Janatou Mahwa. Pour cette édition 2015, cet habitant de Darou Khoudoss a acquis 2 000 poussins, tout a été écoulé avant même le magal, normal puisqu’il évolue dans ce secteur depuis 7ans, sur le bénéfice réalisé en période de magal il se frotte les mains sans vouloir trop avancer sur des chiffres », nous confie Souhibou Cissé.
Au marché Ocasse de Touba, la famille Diop dispose d’une grande échoppe ou on y trouve toutes les denrées c’est en fait un mini marché mais interdit de se prononcer sur le chiffre d’affaires en cette période de grand rush comme le magal, même si le gérant reconnait tout de même que ce moment est incomparable avec les autres événements qui se passent à Touba et son chiffre d’affaires a doublé.
Le magal, c’est aussi les tailleurs ils ne chôment pas et comme à l’approche de la tabaski ils font des veillées pour livrer les commandes à temps. En effet à Touba, maintenant dans chaque famille les femmes font des ensembles assorties de mêmes couleurs le jour-j. Sur La principale allée du marché Ocasse de Touba les ateliers tailleurs occupent le premier étage du centre commercial Serigne Fallou Mbacké, à l’entrée ce sont les bruits des pédales de machines des hommes et femmes sur les tabourets qui campent le décor et font office de fonds sonores.
A l’entrée de cet atelier de coupe couture sur le fronton est écrit « Coupe couture Sope Serigne Falou », le deuxième khalife de Bamba est toujours dans les cœurs pourtant le maitre des lieux est une jeune femme de trente ans à peine, elle n’a pas connu Serigne Fallou, mais il est son protecteur c’est lui qui lui procure tous les bienfaits et elle l’invoque dans toutes les circonstances de la vie, c’est pourquoi elle a baptisé son atelier Serigne Fallou. Pour Sokhna Faty Diop, le magal est une période de grâce pour tout le monde en particulier pour eux les tailleurs à peine sorties de la tabaski.
Le magal, c’est aussi les vendeurs de condiments et en cette période toute la production de légumes et de fruits est directement acheminée à Touba et très vite écoulée. Au marché de gare « bou ndaw », petite gare en français, les vendeuses de légumes s’en sortent bien et c’est même la rupture de stocks pour certaines denrées, c’est le cas du piment très prisé ces temps qui court. La aussi les échanges sont florissantes et tout le monde y trouve son compte bien garni.
En dehors de ce secteur informel il existe le secteur formel avec les opérateurs de téléphonies qui se disputent le marché, le temps du magal pour se faire le maximum d’abonnées. Et ; entre les trois opérateurs qui couvrent le marché la guerre des affiches fait rage et c’est d’importants moyens logistiques qui sont déployés pour le bon fonctionnement du réseau.
A Touba, le temps du magal, c’est le temps des bonnes affaires. D’un business énorme aussi. Estimée à plus de 25O milliards de Fcfa par les spécialistes en économie l’activité économique de la ville sainte se trouve en pleine croissance en cette période. Une activité difficilement évaluable du au fait de l’existence de statistiques réelles, pour avoir des données fiables sur ce secteur d’activité qui connait un essor fulgurant.
Le moment est propice pour amasser du fric, sur place on y trouve tous les condiments, le marché de la volaille n’est pas en reste. Pour certains vendeurs tout est déjà écoulé. C’est le cas pour Souhaibou Cissé il travaille dans ce secteur depuis cinq ans et chaque année son chiffre d’affaires augmente. Son poulailler se trouve à la sortie de Janatou Mahwa. Pour cette édition 2015, cet habitant de Darou Khoudoss a acquis 2 000 poussins, tout a été écoulé avant même le magal, normal puisqu’il évolue dans ce secteur depuis 7ans, sur le bénéfice réalisé en période de magal il se frotte les mains sans vouloir trop avancer sur des chiffres », nous confie Souhibou Cissé.
Au marché Ocasse de Touba, la famille Diop dispose d’une grande échoppe ou on y trouve toutes les denrées c’est en fait un mini marché mais interdit de se prononcer sur le chiffre d’affaires en cette période de grand rush comme le magal, même si le gérant reconnait tout de même que ce moment est incomparable avec les autres événements qui se passent à Touba et son chiffre d’affaires a doublé.
Le magal, c’est aussi les tailleurs ils ne chôment pas et comme à l’approche de la tabaski ils font des veillées pour livrer les commandes à temps. En effet à Touba, maintenant dans chaque famille les femmes font des ensembles assorties de mêmes couleurs le jour-j. Sur La principale allée du marché Ocasse de Touba les ateliers tailleurs occupent le premier étage du centre commercial Serigne Fallou Mbacké, à l’entrée ce sont les bruits des pédales de machines des hommes et femmes sur les tabourets qui campent le décor et font office de fonds sonores.
A l’entrée de cet atelier de coupe couture sur le fronton est écrit « Coupe couture Sope Serigne Falou », le deuxième khalife de Bamba est toujours dans les cœurs pourtant le maitre des lieux est une jeune femme de trente ans à peine, elle n’a pas connu Serigne Fallou, mais il est son protecteur c’est lui qui lui procure tous les bienfaits et elle l’invoque dans toutes les circonstances de la vie, c’est pourquoi elle a baptisé son atelier Serigne Fallou. Pour Sokhna Faty Diop, le magal est une période de grâce pour tout le monde en particulier pour eux les tailleurs à peine sorties de la tabaski.
Le magal, c’est aussi les vendeurs de condiments et en cette période toute la production de légumes et de fruits est directement acheminée à Touba et très vite écoulée. Au marché de gare « bou ndaw », petite gare en français, les vendeuses de légumes s’en sortent bien et c’est même la rupture de stocks pour certaines denrées, c’est le cas du piment très prisé ces temps qui court. La aussi les échanges sont florissantes et tout le monde y trouve son compte bien garni.
En dehors de ce secteur informel il existe le secteur formel avec les opérateurs de téléphonies qui se disputent le marché, le temps du magal pour se faire le maximum d’abonnées. Et ; entre les trois opérateurs qui couvrent le marché la guerre des affiches fait rage et c’est d’importants moyens logistiques qui sont déployés pour le bon fonctionnement du réseau.
A Touba, le temps du magal, c’est le temps des bonnes affaires. D’un business énorme aussi. Estimée à plus de 25O milliards de Fcfa par les spécialistes en économie l’activité économique de la ville sainte se trouve en pleine croissance en cette période. Une activité difficilement évaluable du au fait de l’existence de statistiques réelles, pour avoir des données fiables sur ce secteur d’activité qui connait un essor fulgurant.
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