C’est la première prise de parole du président Maithripala Sirisena. Une prise de parole solennelle hier soir pour, entre autres, reconnaître les manquements des services de sécurité à prévenir les attentats de dimanche. « Les agences de sécurité avaient des renseignements de services étrangers et ne les ont pas partagés avec moi », a-t-il déclaré.
Il fait ici référence à la note du 10 avril dernier, émanant de ce service, qui mentionnait clairement la préparation d’attaques terroristes contre des églises catholiques et contre l’ambassade de l’Inde par le groupe du National Thowheeth Jama'ath, cette même organisation islamique locale qui est accusée par le gouvernement d’avoir perpétré les attentats, possiblement grâce à un soutien logistique international.
Ces informations viendraient des services indiens, mais elles ne semblent pas avoir été prises à leur juste mesure par les autorités sri-lankaises. Cela est certainement dû au conflit politique ouvert entre le Premier ministre et le président, qui dure depuis des mois, et qui empêche le partage des informations. Le Premier ministre n’est par exemple plus convié aux réunions du Conseil national de sécurité.
Selon le gouvernement sri-lankais, « les premiers éléments de l'enquête montrent qu'il s'agit de représailles aux assauts meurtriers d'un extrémiste dans des mosquées en Nouvelle-Zélande le mois dernier ». Par ailleurs, 58 personnes ont été arrêtées depuis dimanche.
Il fait ici référence à la note du 10 avril dernier, émanant de ce service, qui mentionnait clairement la préparation d’attaques terroristes contre des églises catholiques et contre l’ambassade de l’Inde par le groupe du National Thowheeth Jama'ath, cette même organisation islamique locale qui est accusée par le gouvernement d’avoir perpétré les attentats, possiblement grâce à un soutien logistique international.
Ces informations viendraient des services indiens, mais elles ne semblent pas avoir été prises à leur juste mesure par les autorités sri-lankaises. Cela est certainement dû au conflit politique ouvert entre le Premier ministre et le président, qui dure depuis des mois, et qui empêche le partage des informations. Le Premier ministre n’est par exemple plus convié aux réunions du Conseil national de sécurité.
Des sanctions bientôt prises
Alors dans son allocution, le président a assuré que des sanctions allaient être prises contre les membres des services de sécurité, ces services qui seront donc restructurés. Il reste à savoir si la brouille au sommet de l’État, elle, sera également résolue après cette faille à prévenir l’une des attaques les plus meurtrières de l’histoire du Sri Lanka. Selon le gouvernement sri-lankais, « les premiers éléments de l'enquête montrent qu'il s'agit de représailles aux assauts meurtriers d'un extrémiste dans des mosquées en Nouvelle-Zélande le mois dernier ». Par ailleurs, 58 personnes ont été arrêtées depuis dimanche.
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