Dans l'extrême nord du Cameroun, on ne parle plus que d'eux. Ils ont entre 15 et 25 ans et ont choisi d'aller se battre pour Boko Haram. De nombreux cas de disparition ont ainsi été signalés ces derniers mois et, en juillet, avant même l'attaque de la résidence privée du vice-Premier ministre Amadou Ali, à Kolofata, une note d'alerte prévenait les autorités que "près de 500 jeunes du Mayo Sava [le département de Kolofata] s'étaient volatilisés".
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