J’ai écouté aujourd’hui Thierno Lô, et de manière voilée, il a cherché à semer le doute. Invité de l’émission #FaceAuJury, sur PressAfrikTV , l’ancien ministre s’est présenté en donneur de leçons, allant jusqu’à évoquer des « dossiers explosifs » que Madiambal Diagne détiendrait contre Ousmane Sonko.
Mais derrière cette posture, se cache une réalité plus profonde : Thierno Lô ne fait que voler au secours d’un vieil ami et compagnon.
Ce n’est pas la première fois que leurs noms se croisent dans une affaire trouble.
Souvenons-nous du retentissant dossier révélé en 2007 par Souleymane Jules Diop dans sa chronique « La ronde des cannibales ».
À l’époque, le journaliste décrivait déjà comment Thierno Lô, alors ministre sous Wade, avait reçu 200 millions de francs CFA au nom de Madiambal Diagne, sans jamais les reverser à leur destinataire.
Une affaire de corruption d’État, documentée, qui avait éclaboussé tout le régime d’alors et mis à nu le système d’achats de consciences orchestré autour du président Wade.
Aujourd’hui, plus de quinze ans après, les mêmes acteurs réapparaissent, comme si l’histoire se répétait.
L’un, journaliste devenu promoteur immobilier, veut sans doute redorer son image ; l’autre, ancien ministre recyclé en commentateur politique, s’emploie à le défendre sous couvert d’analyse.
Leur alliance de circonstance traduit moins une volonté d’informer qu’une tentative de sauver un réseau ancien de la honte publique.
Cette sortie médiatique n’a donc rien d’innocent.
Elle s’inscrit dans une stratégie classique de diversion : détourner l’attention des Sénégalais des vrais enjeux – la refondation éthique de l’État, la justice sociale, et la transparence – pour replonger le débat dans la boue des soupçons et des règlements de comptes.
Mais les temps ont changé.
Les citoyens sont plus lucides, la jeunesse plus exigeante, et les manipulations d’hier ne passent plus aujourd’hui.
L’heure n’est plus à la protection des amis d’hier, mais à la vérité, à la reddition des comptes et à la responsabilité.
Dr Ismaila Diallo
Premier vice président de l'Assemblée nationale
Mais derrière cette posture, se cache une réalité plus profonde : Thierno Lô ne fait que voler au secours d’un vieil ami et compagnon.
Ce n’est pas la première fois que leurs noms se croisent dans une affaire trouble.
Souvenons-nous du retentissant dossier révélé en 2007 par Souleymane Jules Diop dans sa chronique « La ronde des cannibales ».
À l’époque, le journaliste décrivait déjà comment Thierno Lô, alors ministre sous Wade, avait reçu 200 millions de francs CFA au nom de Madiambal Diagne, sans jamais les reverser à leur destinataire.
Une affaire de corruption d’État, documentée, qui avait éclaboussé tout le régime d’alors et mis à nu le système d’achats de consciences orchestré autour du président Wade.
Aujourd’hui, plus de quinze ans après, les mêmes acteurs réapparaissent, comme si l’histoire se répétait.
L’un, journaliste devenu promoteur immobilier, veut sans doute redorer son image ; l’autre, ancien ministre recyclé en commentateur politique, s’emploie à le défendre sous couvert d’analyse.
Leur alliance de circonstance traduit moins une volonté d’informer qu’une tentative de sauver un réseau ancien de la honte publique.
Cette sortie médiatique n’a donc rien d’innocent.
Elle s’inscrit dans une stratégie classique de diversion : détourner l’attention des Sénégalais des vrais enjeux – la refondation éthique de l’État, la justice sociale, et la transparence – pour replonger le débat dans la boue des soupçons et des règlements de comptes.
Mais les temps ont changé.
Les citoyens sont plus lucides, la jeunesse plus exigeante, et les manipulations d’hier ne passent plus aujourd’hui.
L’heure n’est plus à la protection des amis d’hier, mais à la vérité, à la reddition des comptes et à la responsabilité.
Dr Ismaila Diallo
Premier vice président de l'Assemblée nationale
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