Le même communiqué annonce la disponibilité du gouvernement à ouvrir un dialogue avec l'ensemble de la classe politique togolaise sur les questions qui cristallisent l'atmosphère socio-politique dans le pays.
Le gouvernement va plus loin en décidant de lever le contrôle judiciaire qui pèse sur Jean Pierre Fabre, chef de file de l'opposition, inculpé dans l'affaire des incendies des marchés de Lomé et de Kara, une affaire qui remonte à janvier 2013.
Depuis le 19 Août dernier, le Parti National Panafricain d'abord, puis finalement une coalition de 14 partis de l'opposition continuent de multiplier des manifestations de rues pour exiger des modifications constitutionnelles et le départ de Faure Gnassingbé à la tête du pays.
Ces manifestations ont déjà causé la mort d'une vingtaine de personnes et occasionné des centaines de blessés graves et d'importants dégâts matériels.
Les mesures d'apaisement annoncées par le gouvernement ne viennent en rien changer le calendrier des nouvelles manifestations programmées par l'opposition.
La coalition des forces démocratiques appelle les togolais à descendre à nouveau ce mardi dans les rues à Lomé et dans tous les chefs-lieux de préfecture du pays, toujours avec les mêmes revendications à savoir, le départ de Faure Gnassingbé et le retour à la constitution de 1992.
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