La grande salle de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad 2) a reçu ce matin la cérémonie de lancement de la chaire de l’organisation mondiale du commerce (Omc). L’Ucad fait partie des quatorze universités choisies sur les soixante dix à travers le monde qui avaient postulé pour recevoir cette chaire. Ce qui de l’appréciation du ministre de l’enseignement supérieur Amadou Tidiane Bâ venu présider la rencontre, revêt une importance capitale étant « la reconnaissance de la bonne qualité de l’enseignement africain ». Mais aussi, poursuit-il, « c’est une consécration de haute portée scientifique pour les enseignants de la faculté des sciences économiques et de gestion ».
La chaire Omc est lancée depuis 2009 même si l’idée de la monter a germé dans les esprits depuis 2008. C’était dans un contexte de crise mondiale. Par ailleurs, ladite chaire porte sur « les politiques et négociations commerciales multilatérales », comme l’a rappelé le recteur de l’université le professeur Saliou Ndiaye. Ce qui est intéressant pour l’Afrique car elle pourrait ainsi « renforcer l’expertise africaine en matière de politique commerciale et négociation commerciale multilatérale ». Et c’est dans ces domaines que les pays africains pêchent le plus. Car même si elle reste le continent le moins touché par la crise mondiale, étant moins imprégnée dans le tissu économique mondial, l’Afrique souffre de quelques maux.
Selon Pascal Lamy, président de l’Omc, « l’Afrique a trois défis d’ordre divers à relever ». Le premier se résume à une diversification des productions africaines. Ce qui leur permettrait de moins dépendre des pays du nord. Le second est la coopération régionale. Celle-ci doit être fortifiée. Avec des ouvertures régionales et une meilleure considération au commerce intra-communautaire. Le troisième et dernier défi reste l’accès au commerce international. En effet, les africains doivent de plus en plus essayer de se conformer aux lois et règlement des marchés internationaux. Ces trois points résolus, l’Afrique pourrait garder sa stabilité économique. Car, elle est en période de « reprise » selon M. Lamy. Cette chaire Omc doit aider à relever ses défis.
La chaire Omc est lancée depuis 2009 même si l’idée de la monter a germé dans les esprits depuis 2008. C’était dans un contexte de crise mondiale. Par ailleurs, ladite chaire porte sur « les politiques et négociations commerciales multilatérales », comme l’a rappelé le recteur de l’université le professeur Saliou Ndiaye. Ce qui est intéressant pour l’Afrique car elle pourrait ainsi « renforcer l’expertise africaine en matière de politique commerciale et négociation commerciale multilatérale ». Et c’est dans ces domaines que les pays africains pêchent le plus. Car même si elle reste le continent le moins touché par la crise mondiale, étant moins imprégnée dans le tissu économique mondial, l’Afrique souffre de quelques maux.
Selon Pascal Lamy, président de l’Omc, « l’Afrique a trois défis d’ordre divers à relever ». Le premier se résume à une diversification des productions africaines. Ce qui leur permettrait de moins dépendre des pays du nord. Le second est la coopération régionale. Celle-ci doit être fortifiée. Avec des ouvertures régionales et une meilleure considération au commerce intra-communautaire. Le troisième et dernier défi reste l’accès au commerce international. En effet, les africains doivent de plus en plus essayer de se conformer aux lois et règlement des marchés internationaux. Ces trois points résolus, l’Afrique pourrait garder sa stabilité économique. Car, elle est en période de « reprise » selon M. Lamy. Cette chaire Omc doit aider à relever ses défis.
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