A seulement 600 mètres des tranchées séparatistes, la nuit a été très agitée pour cette brigade de l’armée ukrainienne qui tient depuis des années une position fortifiée juste à la sortie de Donetsk.
Sergiy, 59 ans, un maire de village du centre de l’Ukraine, s’est réengagé dans l’armée il y a cinq ans. Derrière des sacs de sable, le professeur, comme ses jeunes compagnons l’appellent, voit la situation se dégrader. « La nouvelle stratégie de l’ennemi, c’est les groupes de snipers, et les drones qui larguent des grenades. Mais tant qu’il n’y a pas de menace directe pour l’intégrité des soldats, je n’ai pas le droit d’ouvrir le feu, même pour protéger ma propre vie. »
En réalité, dès que l’ennemi tire à la mitrailleuse ou envoie des obus, les Ukrainiens répliquent. Et hier, samedi soir, les deux camps se sont affrontés au canon de 120 millimètres.
Dmytro, un soldat de 37 ans, originaire de Lviv, à l’ouest de l’Ukraine, ne se fait plus d’illusions. « En 2014, je me souviens comment l’armée régulière russe est intervenue, et ce qui s’est passé après. Là, c’est peut-être différent, peut-être juste une démonstration de force, ou bien il y aura une vraie invasion. Mais on est prêts à affronter une invasion. Je crois que tôt ou tard la guerre reprendra à un niveau inconnu jusque-à. »
A l’arrière du front, les officiers ukrainiens répètent que le cessez-le-feu est l’ultime priorité, mais sur la première ligne, les soldats, quant à eux, se préparent à toutes les éventualités.
Les forces ukrainiennes affrontent les rebelles prorusses dans cette région depuis 2014, dans une guerre qui a fait plus de 13.000 morts. Après des mois de relative accalmie, les violences ont considérablement augmenté depuis le début de l'année. Depuis la fin mars, et l'envoi de blindés et de navires par la Russie à proximité de la frontière ukrainienne, la tension ne cesse de monter entre la Russie et l'Ukraine, ainsi que ses partenaires, l'Union européenne et les États-Unis.
Sergiy, 59 ans, un maire de village du centre de l’Ukraine, s’est réengagé dans l’armée il y a cinq ans. Derrière des sacs de sable, le professeur, comme ses jeunes compagnons l’appellent, voit la situation se dégrader. « La nouvelle stratégie de l’ennemi, c’est les groupes de snipers, et les drones qui larguent des grenades. Mais tant qu’il n’y a pas de menace directe pour l’intégrité des soldats, je n’ai pas le droit d’ouvrir le feu, même pour protéger ma propre vie. »
En réalité, dès que l’ennemi tire à la mitrailleuse ou envoie des obus, les Ukrainiens répliquent. Et hier, samedi soir, les deux camps se sont affrontés au canon de 120 millimètres.
Dmytro, un soldat de 37 ans, originaire de Lviv, à l’ouest de l’Ukraine, ne se fait plus d’illusions. « En 2014, je me souviens comment l’armée régulière russe est intervenue, et ce qui s’est passé après. Là, c’est peut-être différent, peut-être juste une démonstration de force, ou bien il y aura une vraie invasion. Mais on est prêts à affronter une invasion. Je crois que tôt ou tard la guerre reprendra à un niveau inconnu jusque-à. »
A l’arrière du front, les officiers ukrainiens répètent que le cessez-le-feu est l’ultime priorité, mais sur la première ligne, les soldats, quant à eux, se préparent à toutes les éventualités.
Les forces ukrainiennes affrontent les rebelles prorusses dans cette région depuis 2014, dans une guerre qui a fait plus de 13.000 morts. Après des mois de relative accalmie, les violences ont considérablement augmenté depuis le début de l'année. Depuis la fin mars, et l'envoi de blindés et de navires par la Russie à proximité de la frontière ukrainienne, la tension ne cesse de monter entre la Russie et l'Ukraine, ainsi que ses partenaires, l'Union européenne et les États-Unis.
Autres articles
-
France: l’ex-Premier ministre François Fillon définitivement coupable pour des emplois fictifs
-
Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 34262 morts
-
RDC: scandale autour du coût de construction d'un millier de stations de traitement d'eau
-
Qualité dans l'enseignement supérieur : l'UCAD met en place le projet QADoc
-
Découverte macabre au large du Brésil : Neuf cadavres identifiés comme des migrants en provenance de Mauritanie et du Mali