En arrivant au pouvoir, Emmerson Mnangagwa avait promis le changement : relancer l’économie, s’attaquer à la corruption, au népotisme. Mais force est de constater qu’un an plus tard, ses promesses n’ont pas abouti. Aujourd’hui, l’inflation est galopante – plus de 20% depuis le début de l’année – et l’argent liquide reste une denrée rare.
Et depuis septembre, les Zimbabwéens assistent à un retour des pénuries, le pays manquant cruellement de devises étrangères pour importer certains produits.
Un an pour retourner l’économie, c’est trop court, estime le chercheur Victor Magnani. « Les attentes étaient peut-être démesurées, souligne-t-il. Le Zimbabwe avait été mal géré durant les dernières années de l’ère Mugabe et bien évidemment la situation dans laquelle était le Zimbabwe ne pouvait pas être améliorée si facilement. Néanmoins, je crois qu’Emmerson Mnangagwa n’a pas fait assez pour rassurer la communauté internationale. »
En effet, le nouveau régime n’a pas réussi à convaincre les investisseurs internationaux de revenir dans le pays. Et la répression qui a suivi l’élection présidentielle de juillet dernier n’a certainement pas aidé.
Même si la liberté d’expression s’est sensiblement améliorée, opposants politiques et syndicalistes continuent à faire face à un régime répressif, estime le chercheur Gideon Chitenga. « La culture de répression est encore là, assure-t-il. C’est impossible qu’il y ait un changement important alors qu’il s’agit du même régime. De nombreuses personnes dans le gouvernement d’aujourd’hui étaient déjà là sous Mugabe. »
Selon ce chercheur, même si le président Mnangagwa a voulu se présenter comme porteur de changement, il est tributaire de la vieille garde de la Zanu-PF, toujours au pouvoir et qui n’a aucun intérêt au changement. Dans les rues de la capitale Harare, le constat est amer : Mugabe est parti, mais rien ou presque n’a changé.
Et depuis septembre, les Zimbabwéens assistent à un retour des pénuries, le pays manquant cruellement de devises étrangères pour importer certains produits.
Un an pour retourner l’économie, c’est trop court, estime le chercheur Victor Magnani. « Les attentes étaient peut-être démesurées, souligne-t-il. Le Zimbabwe avait été mal géré durant les dernières années de l’ère Mugabe et bien évidemment la situation dans laquelle était le Zimbabwe ne pouvait pas être améliorée si facilement. Néanmoins, je crois qu’Emmerson Mnangagwa n’a pas fait assez pour rassurer la communauté internationale. »
En effet, le nouveau régime n’a pas réussi à convaincre les investisseurs internationaux de revenir dans le pays. Et la répression qui a suivi l’élection présidentielle de juillet dernier n’a certainement pas aidé.
Même si la liberté d’expression s’est sensiblement améliorée, opposants politiques et syndicalistes continuent à faire face à un régime répressif, estime le chercheur Gideon Chitenga. « La culture de répression est encore là, assure-t-il. C’est impossible qu’il y ait un changement important alors qu’il s’agit du même régime. De nombreuses personnes dans le gouvernement d’aujourd’hui étaient déjà là sous Mugabe. »
Selon ce chercheur, même si le président Mnangagwa a voulu se présenter comme porteur de changement, il est tributaire de la vieille garde de la Zanu-PF, toujours au pouvoir et qui n’a aucun intérêt au changement. Dans les rues de la capitale Harare, le constat est amer : Mugabe est parti, mais rien ou presque n’a changé.
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