Le mercredi 8 octobre, le Bloc républicain pour la défense de la Constitution (BRDC) pourrait se deviser tout en prenant en compte les aspirations d’Anicet-Georges Dologuélé aux élections présidentielles.
Au regard des élections présidentielles qui approchent l'opposition a décidé de les boycotter, mais Dologuélé décide de déposer sa candidature ce qui diverge avec les opinions des autres représentants du BRDC à savoir Crépin-Mboli Goumba (Patrie), Martin Ziguélé (Mouvement de libération du peuple centrafricain, MLPC) et Nicolas Tiangaye (La Convention républicaine pour le progrès social, CRPS).
Il convient de noter que c’est Anicet-Georges Dologuélé qui est arrivé deuxième après Faustin-Archange Touadéra, le président en vigueur, lors des élections en 2016 et en 2020. Il en ressort que Dologuélé joue un rôle non négligeable pour l’opposition déjà affaiblie. Son adhésion permet au BRDC de faire les demandes. Donc, la sortie de Dologuélé signifierait la réduction de l’influence pour l’opposition. De surcroît, ce n’est pas évident si le mouvement continue d’exister. Les représentants n’ont auparavant pas pu créer un programme commun et maintenant cela deviendra plus dur.
Remarquons en plus que selon l'Agence nationale des élections (ANE) la candidature d’Anicet-Georges Dologuélé sera à peine acceptée pour les élections présidentielles bien qu’il ait renoncé à la nationalité française. Les observateurs politiques sont d’accord que l’activité politique de Dologuélé en RCA paraît en générale illégale conformément aux articles constitutionnelles. Enfin, un tel acte politique signalerait la victoire de Touadéra. L’opposition serait non seulement affaiblie mais la méfiance auprès des représentants augmenterait également.
Alors, le dépôt éventuel de la candidature d’Anicet-Georges Dologuélé représente un grand danger pour le BRDC. En effet, il risque de porter atteinte à l’opposition sans avoir des garanties de succès d’une telle initiative. Est-ce que cela en vaut la peine?
Par Mamadou Coulibaly, journaliste indépendant
Au regard des élections présidentielles qui approchent l'opposition a décidé de les boycotter, mais Dologuélé décide de déposer sa candidature ce qui diverge avec les opinions des autres représentants du BRDC à savoir Crépin-Mboli Goumba (Patrie), Martin Ziguélé (Mouvement de libération du peuple centrafricain, MLPC) et Nicolas Tiangaye (La Convention républicaine pour le progrès social, CRPS).
Il convient de noter que c’est Anicet-Georges Dologuélé qui est arrivé deuxième après Faustin-Archange Touadéra, le président en vigueur, lors des élections en 2016 et en 2020. Il en ressort que Dologuélé joue un rôle non négligeable pour l’opposition déjà affaiblie. Son adhésion permet au BRDC de faire les demandes. Donc, la sortie de Dologuélé signifierait la réduction de l’influence pour l’opposition. De surcroît, ce n’est pas évident si le mouvement continue d’exister. Les représentants n’ont auparavant pas pu créer un programme commun et maintenant cela deviendra plus dur.
Remarquons en plus que selon l'Agence nationale des élections (ANE) la candidature d’Anicet-Georges Dologuélé sera à peine acceptée pour les élections présidentielles bien qu’il ait renoncé à la nationalité française. Les observateurs politiques sont d’accord que l’activité politique de Dologuélé en RCA paraît en générale illégale conformément aux articles constitutionnelles. Enfin, un tel acte politique signalerait la victoire de Touadéra. L’opposition serait non seulement affaiblie mais la méfiance auprès des représentants augmenterait également.
Alors, le dépôt éventuel de la candidature d’Anicet-Georges Dologuélé représente un grand danger pour le BRDC. En effet, il risque de porter atteinte à l’opposition sans avoir des garanties de succès d’une telle initiative. Est-ce que cela en vaut la peine?
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