Un attentat suicide a visé ce 2 mai le siège de la Haute commission électorale libyenne. D'après un premier bilan, au moins sept personnes auraient été tuées dans l'explosion. L'identité des assaillants n'est pas encore connue.
La Haute commission électorale libyenne à Tripoli a été prise le 2 mai pour cible par des individus dont l'identité n'est pour l'instant pas connue. Le porte-parole de la commission, Khaled Omar, affirme avoir vu de ses yeux deux des assaillants en pleine action et témoigne : «Ils ont crié Allahou Akbar.» Le bilan actuel est d'au moins sept morts parmi lesquels trois employés de la commission et quatre agents de sécurité.
La Haute commission électorale libyenne à Tripoli a été prise le 2 mai pour cible par des individus dont l'identité n'est pour l'instant pas connue. Le porte-parole de la commission, Khaled Omar, affirme avoir vu de ses yeux deux des assaillants en pleine action et témoigne : «Ils ont crié Allahou Akbar.» Le bilan actuel est d'au moins sept morts parmi lesquels trois employés de la commission et quatre agents de sécurité.
Update: Three security guards were killed in the suicide attack on the High National Elections Commission. The identity of the attackers is yet to be known. pic.twitter.com/Fjd0nIn7Hb
— The Libya Observer (@Lyobserver) 2 mai 2018
Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent une épaisse fumée noire se dégageant des infrastructures visées.
Khaled Omar a déclaré que des employés de l'institution avec lesquels il se trouvait avaient réussi à sortir du bâtiment. Les premières vidéos du lieu où s'est produite l'explosion ont été diffusées sur les réseaux sociaux. Sur place, plusieurs personnes témoignent de la scène sur twitter et informent notamment de l'arrivée des secours qui s'occupent des victimes. L'agence de presse Reuters précise que cette attaque a eu lieu alors que la commission électorale procédait à l'enregistrement d'électeurs en vue des prochaines élections libyennes que l'ONU espère pouvoir organiser avant la fin de l'année. Près de sept ans après l'intervention française en Libye, le pays fait aujourd'hui face à une instabilité politique majeure. La Libye est divisée entre deux forces principales : le parlement basé à Tobrouk et le gouvernement d’union nationale soutenu par l’ONU, installé à Tripoli. Le pays reste sous la menace de nombreux groupes armés, notamment Daesh et d’autres groupes djihadistes qui tentent également de contrôler de larges pans du pays, informe RT France.Ambulances raced to the scene after at least 7 were killed following an attack by a group of militants including 2 suspected #ISIS suicide bombers that targeted the offices of #Libya electoral commission in #Tripoli https://t.co/THqfZxAWS2 pic.twitter.com/YOPBPmPjK7
— SaadAbedine (@SaadAbedine) 2 mai 2018
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