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Syrie: le «plan de paix» d'Assad rejeté par l'opposition et critiqué par les Occidentaux

Le président syrien Bachar el-Assad a proposé dimanche 6 janvier un « plan politique » impliquant son maintien au pouvoir. Une solution aussitôt rejetée par l'opposition. Les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Union européenne se sont, eux aussi, montré hostiles au discours du président syrien.



Syrie: le «plan de paix» d'Assad rejeté par l'opposition et critiqué par les Occidentaux

L'opposition a rejeté le « plan de paix » proposé par le président syrien. Elle exige toujours le départ de Bachar el-Assad comme préalable à toute solution au conflit sanglant qui déchire le pays depuis vingt et un mois. Les opposants au régime accusent le chef d'Etat syrien de vouloir choisir ses interlocuteurs et de chercher à se maintenir au pouvoir.

Le porte-parole de la Coalition de l'opposition, Walid al-Bounni, affirme que sa coalition cherche toujours « une solution politique », mais que l'objectif des Syriens est une solution sans Bachar el-Assad . « Ils ont déjà perdu pour cela plus de 60 000 martyrs. Ils n'ont pas fait tous ces sacrifices pour permettre le maintien de ce régime tyrannique », a-t-il ajouté.

L'inflexibilité de Bachar el-Assad, qui oppose la patrie aux « ennemis » et déclare combattre des « terroristes » armés et financés par l'étranger, ne prête pas au dialogue. Les Frères musulmans syriens, importante force d'opposition, ont estimé dans un communiqué que ce plan ne représentait « rien », qualifiant Bachar el-Assad de « criminel de guerre qui doit être jugé ».

« Une nouvelle tentative du régime pour s’accrocher au pouvoir »

Du côté de l’Occident, les réactions sont tout aussi négatives. Le ministre des Affaires étrangères britannique, William Hague, a été le premier à répondre à Bachar el-Assad en publiant un message cinglant sur le réseau social Twitter : « Le discours d’Assad est au-delà de l’hypocrisie. Les morts, la violence et l’oppression qui touchent la Syrie sont de sa propre faute, et ces vaines promesses de réformes ne trompent personne. »

Pour Washington, l’initiative de Bachar el-Assad est tout simplement « déconnectée de la réalité », rien de plus qu’une « nouvelle tentative du régime pour s’accrocher au pouvoir », selon Victoria Nuland, la porte-parole du département d’Etat américain.

Enfin, l’Union Européenne a renouvelé son appel au départ de Bachar el-Assad afin de permettre « une transition politique ». 

Source : Rfi.fr
 


Dépêche

Lundi 7 Janvier 2013 - 09:42


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