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Centrafrique: deux nouvelles villes tombent aux mains des rebelles

En Centrafrique, les versions des rebelles et du gouvernement divergent ce soir, samedi 5 janvier, après la prise de deux nouvelles villes par les hommes de la Seleka. Ces derniers assurent n'avoir fait que se « défendre après des provocations des troupes gouvernementales ». Pour le directeur de la communication présidentielle, cela témoigne plutôt du manque de fiabilité de la Seleka, alors que des négociations doivent débuter entre le pouvoir, la rébellion et l’opposition la semaine prochaine à Libreville, au Gabon.



Centrafrique: deux nouvelles villes tombent aux mains des rebelles

Alors que des discussions doivent se tenir dans les jours prochains au Gabon, les rebelles de la Seleka sont entrés samedi 5 janvier dans deux nouvelles villes, Alindao et Kouango, respectivement à 100 kilomètres au sud-est et au sud de Bambari. Ces deux villes se situent à l'est de Sibut, la ville où ils avaient arrêté leur progression.

Selon Javan Zama, directeur général de la presse présidentielle de François Bozizé, cette avancée démontre que les rebelles ne sont pas crédibles et sont incapables de tenir parole. « La population s’est réveillée le matin avec des coups de feu de partout et les rebelles sont rentrés. Nous sommes au courant de six morts déjà à Alindao et trois à Kouango », a-t-il déclaré.


De leur côté, les rebelles prétendent qu'ils n'ont fait que répondre à des provocations des troupes du régime, comme l’explique François Nelson Ndjadder, coordinateur et délégué en Europe de la CPSK, l'une des composantes de la coalition Seleka : « Ce sont les éléments du général Bozizé qui ont attaqué nos positions. Nous avons donc lancé une offensive sur ces deux villes. »
François Nelson Ndjadder reconnaît aussi l’importance stratégique de ces deux villes pour les rebelles, qui accusent François Bozizé d’envoyer « discrètement ses mercenaires et ses milices » à Bambari afin d’attaquer les positions de la Seleka.


François Nelson Ndjadder appelle maintenant la communauté internationale à prendre acte des « provocations du régime ». « Nous avons fait savoir à la CEEAC que nous voulons dialoguer, mais sans Monsieur Bozizé. Et lors du dialogue qui va se tenir au Gabon, à l'heure du jugement, nous allons mettre sur la table la question du départ de Monsieur Bozizé », annonce-t-il.
Pour les deux camps, les pourparlers ne sont pas pour autant compromis. Mais chacun veut arriver à Libreville en position de force.

Source : Rfi.fr
 


Dépêche

Dimanche 6 Janvier 2013 - 12:42


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