Comparé à la côte est, le sud-ouest de Madagascar n’est pas une région fréquemment touchée par les cyclones, une population moins habituée et donc plus vulnérable. Autre difficulté qui va se présenter aux secouristes aujourd’hui, l’accès à des zones sinistrées parfois enclavées. Comme l’explique le colonel Olivier Andriakaja qui dirige les opérations depuis Antananarivo :
« Le problème c’est que dans la partie sud de Madagascar, il y a des routes bitumées, mais aussi beaucoup de pistes. Le cyclone provoque beaucoup d’inondations. Et l’accès est très difficile pour aller d’un lieu à un autre... ».
Et à défaut de pouvoir circuler, la région pourrait être survolée, une fois le cyclone parti. Ce qui permettra d’affiner un bilan des dégâts déjà élevé : « Là maintenant, il y a des chutes d’arbres, des toits arrachés, ajoute le colonel Olivier Andriakaja. Il y a des sinistrés qui sont déplacés, descultures qui ont suvi des dégâts, des routes coupées… ».
Près d’une cinquantaine de cyclones ont frappé Madagascar, ces dix dernières années. L’année dernière, les deux principaux avaient fait 112 morts et 90.000 sinistrés.
Dépêche RFI
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