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Recensement en RDC: Vital Kamerhe dénonce une manipulation

Lors de ses vœux, Joseph Kabila a notamment annoncé l'organisation des élections locales, provinciales et municipales en 2015, ainsi qu'un recensement général de la population au cours de l'année. Un message dans lequel il n'a pas évoqué les présidentielles censées se tenir au plus tard fin 2016. Le leader de l'UNC, Vital Kamerhe, réclame lui un calendrier électoral global, tout en dénonçant l'annonce d'un recensement comme une tentative de manipulation.



L'opposant Vital Kamerhe, leader de l'UNC, l'Union nationale pour la nation congolaise. AFP PHOTO/ ADIA TSHIPUKU
L'opposant Vital Kamerhe, leader de l'UNC, l'Union nationale pour la nation congolaise. AFP PHOTO/ ADIA TSHIPUKU

« Nous avons exigé un calendrier global, déclare Vital Kamerhe à RFIPourquoi un calendrier global ? Parce que les élections doivent se terminer par les élections présidentielles administratives nationales en 2016, c'est-à-dire trois mois avant le 19 décembre 2016 à minuit, date de la fin du deuxième mandat du président Kabila. Secundo, nous avons dit que nous ne voulons pas que l’on puisse conditionner la tenue des élections par le recensement ».

Le recensement: une « trouvaille » de la majorité présidentielle

« L’année qui s’annonce sera marquée par l’organisation des élections locales, municipales et provinciales, ainsi que le démarrage des opérations de recensement de la population » avait déclaré avant-hier le président Kabila. « Nous avons eu des élections en 2006 et en 2011 sans recensement, s'étonne Vital Kamerhe. Pour nous, il faut refaire le fichier électoral, le recensement c’est une trouvaille de la majorité présidentielle pour nous plonger dans le glissement. C’est inacceptable et ce n’est pas réaliste et pour terminer nous disons, ce qui se passe au Katanga nous intéresse tous. Le gouverneur du Katanga [Moïse Katumbi ChapweNDLR] a dit 'non' au troisième mandat pour le président de la République, et quand un député honoraire a voulu reprendre ce que le gouverneur du Katanga a dit, on l’a arrêté. Nous n’acceptons pas ce genre de choses. Les Congolais doivent être libres de s’exprimer dans leur pays et [le pouvoir] ne [doit] pas trouver chaque fois des griefs pour arrêter les gens et nous faire taire. Nous allons continuer à parler dans le respect de la Constitution et dans le respect des droits qui nous sont reconnus. »


Rfi.fr

Vendredi 2 Janvier 2015 - 11:47


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