C’est le porte-parole du parti de l’ancien Premier ministre, arrivé quatrième lors de la présidentielle du 10 avril, qui s’est chargé de contester l’appel au dialogue lancé vendredi par les deux leaders de l’opposition.
« La demande d’un dialogue inclusif est le signe évident d’une reconnaissance de la victoire du président Idriss Déby contraire à la position de rejet de cette victoire. Et comme tel, le CAP-SUR ne s'y reconnait pas », a déclaré Abakar Siddick Yaya, porte-parole du Cadre d’action populaire pour la solidarité et l’unité de la République (CAP-SUR).
Toutefois, CAP-SUR dû relever avec beaucoup de satisfaction les efforts de la communauté internationale pour pousser les acteurs politiques à « un règlement pacifique » de la crise post-électorale.
Comme on le voit, ce qui divise l’opposition semble être davantage des divergences sur la méthode et non sur le principe d’un dialogue avec le pouvoir. Tous les membres de l’opposition qui se sont désolidarisés du Front de l’opposition nouvelle pour l’alternance et le changement (Fonac), ont plutôt évoqué une absence de concertation que des divergences idéologiques.
Source: Rfi.fr
-
Mali: le ministre des Affaires étrangères évoque une phase d'apaisement avec la Cedeao
-
Conférence de l’ONU sur l’Océan 2025: l’Afrique particulièrement concernée par ses enjeux
-
Mali: l’homme d’affaires Aliou Boubacar Diallo lance le Front patriotique de résistance pour un retour à la Constitution
-
RDC: le président annonce des mesures face à la hausse des braquages et des violences à Kinshasa
-
Burundi: des médias mis sous cloche par le pouvoir lors du double scrutin législatif et communal