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Burundi: assassinat d'un responsable local du parti d'Agathon Rwasa

La violence politique persiste au Burundi. L'administrateur de la commune d'Isale, un membre du parti d'Agathon Rwasa, a été abattu par des hommes non-identifiés samedi 22 août dans la soirée. Un nouvel assassinat qui rappelle que les tensions sont toujours vives dans le pays.



La spirale des violences continue au Burundi, avec un nouvel assassinat ciblé samedi 22 août dans la commune d'Isale, dans la province de Bujumbura rural. REUTERS/Mike Hutchings
La spirale des violences continue au Burundi, avec un nouvel assassinat ciblé samedi 22 août dans la commune d'Isale, dans la province de Bujumbura rural. REUTERS/Mike Hutchings

L'administrateur de la commune d'Isale a été abattu par des hommes non-identifiés dans la soirée du samedi 22 août alors qu'il prenait un verre en plein cœur de sa localité.

Sur les 129 administrateurs que compte le pays, Pontien Barutwanayo était le seul représentant des FNL, le parti Agathon Rwasa. D'abord opposé au 3ème mandat, ce dernier a finalement accepté la vice-présidence de l'Assemblée.

Célestin Ruridikye, responsable de la Ligue burundaise des droits de l'homme pour la province de Bujumbura, dont dépend la commune d'Isale, a pu recueillir les premiers éléments sur cet assassinat.

« L’administrateur était dans un cabaret en train de partager un verre avec ses amis. Il y avait beaucoup de monde. Et puis un véhicule est passé tout près du cabaret et, à ce moment, on a tiré sur le cabaret et on a tué l’administrateur. Parmi ses compagnons, trois ont été blessés […]. Jusqu’à maintenant, personne n’a vu celui qui a tiré. Il faisait nuit, ils ont juste vu le véhicule passer. Les malfaiteurs n’ont pas encore été identifiés », rapporte Célestin Ruridikye.

Une enquête a été ouverte, a précisé le porte-parole de la police. Ce meurtre intervient après deux autres assassinats ciblés survenus récemment. Celui, il y a une semaine, du colonel Jean Bikomagu  et celui, il y a trois semaines, du général Adolphe Nshimirimana. Signe que la crise politique au Burundi est toujours vive.


Rfi

Lundi 24 Août 2015 - 09:00


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