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Affaire Barthélemy Dias: Les séquences qui accablent l'un des nervis armés d'un 9mm



Affaire Barthélemy Dias: Les séquences qui accablent l'un des nervis armés d'un 9mm
Des séquences de la vidéo de la Télévision Futurs médias diffusée sur Internet ont clairement identifié un autre tireur autre que Barthélemy Dias et qui était du côté des assaillants. Le quotidien sénégalais «Libération» a été très clair dans la description du monsieur mais aussi de sa posture qui pourrait concorder avec la trajectoire de la balle qui a tué Ndiaga Diouf. Nos confrères de ce nouveau journal ont minutieusement étudié le film de la fusillade avant d’identifier, de déceler dans les images «un géant d’environ 2 mètres, vêtu d’un bonnet noir, d’une chemise blanche et d’un pantalon beige». Selon eux, «dans ces faits et gestes, de l’arrivée de la pick-up transportant les nervis, à l’ouverture des hostilités, tout démontre qu’il agit en meneur et professionnel».

Le journal décline les différentes séquences ou apparait ce géant «suspect». A 1mn 46 secondes, losqu’arrive un renfort de nervis dans un autre pick-up, c’est lui qui les positionne. Et 16 secondes après, éclate la fusillade avec les premiers coups de feu. Barthélemy Dias quitte la rue qui fait face à l’entrée de la mairie, se déplace sur la gauche vers l’autre ruelle et canarde le pick-up qui manœuvre pour se positionner. La panique s’installe. Sur la vidéo, on perd de vue le géant. Il réapparait à 3 minutes 40 secondes. A 5mn 48s, losque les pick-up des nervis s’ébranlent pour quitter les lieux dans la débandade, on présume qu’il est des fuyards. Mais non ! A 6mn 34s, un des partisans de Barthélemy Dias l’a vu, couché sur la véranda de la bâtisse située à gauche de la rue qui fait face à la mairie. Et tente de le déloger avec des jets de pierres. Et là à 6mn 43s, on voit distinctement le géant, dos à la mairie ou se sont retirés Barthélemy Dias et ses partisans, dégainer ce qui ressemble à une arme de poing, genre 9mm pour faire feu en direction des nervis. Puis, il s’en va. Un des gardes de Barthélemy Dias le désigne du doigt au moment où ce dernier, aidé par Habib Diémé, recharge son pistolet pour repartir à l’assaut.

Libération de préciser : «à ce jour et au stade de l’enquête, tous les recoupements n’ont pu aboutir à l’identification de ce géant qui, incontestablement, était du groupe des assaillants. Mieux, une question lancinante demeure relativement aux coups qu’il a tirés».


Mardi 27 Décembre 2011 - 11:15


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