Le feu s’est déclaré vers 6 heures du matin (00h00 GMT). Une centaine d'ouvriers travaillaient au moment de la déflagration dans ce bâtiment de quatre étages de Tongi, une ville industrielle à quelques kilomètres au nord de la capitale bangladaise. Bilan : 25 morts et 70 blessés.
« La plupart présentaient des brûlures. Nous avons envoyé ceux qui sont dans un état critique dans les hôpitaux de Dacca », a déclaré Parvez Mia, un médecin de l'hôpital public de Tongi.
« Ce que nous avons compris, c'est qu'il y avait des produits chimiques stockés au rez-de-chaussée, ce qui a fait que les flammes se sont propagées très vite », a déclaré l'inspecteur Sirajul Islam, précisant que de nombreux pompiers étaient mobilisés.
Des policiers ont dit craindre que des victimes soient toujours piégées à l'intérieur du bâtiment. Selon, l’inspecteur présent sur les lieux, « l'incendie n'est toujours pas sous contrôle ».
Des accidents fréquents et répétitifs
Faute de normes de sécurité correctement respectées, les accidents et les incendies sont fréquents dans le deuxième pays exportateur de produits textiles au monde après la Chine.
En 2012, un incendie dans l'usine de Tazreen à Dacca, non loin de Tongi, avait tué 111 salariés. Nombre d'entre eux n'ayant pu s'échapper faute d'issue de secours.
Six mois plus tard, le 24 avril 2013, plus de 1.100 personnes avaient trouvé la mort lors de l'effondrement du complexe textile du Rana Plaza de Savar, un faubourg de Dacca. La catastrophe avait mis au jour les conditions de sécurité effroyables au Bangladesh.
Source: Rfi.fr
« La plupart présentaient des brûlures. Nous avons envoyé ceux qui sont dans un état critique dans les hôpitaux de Dacca », a déclaré Parvez Mia, un médecin de l'hôpital public de Tongi.
« Ce que nous avons compris, c'est qu'il y avait des produits chimiques stockés au rez-de-chaussée, ce qui a fait que les flammes se sont propagées très vite », a déclaré l'inspecteur Sirajul Islam, précisant que de nombreux pompiers étaient mobilisés.
Des policiers ont dit craindre que des victimes soient toujours piégées à l'intérieur du bâtiment. Selon, l’inspecteur présent sur les lieux, « l'incendie n'est toujours pas sous contrôle ».
Des accidents fréquents et répétitifs
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