Amchidé est une ville fantôme. Elle a subi plusieurs assauts menés par des hordes d’insurgés. De hautes herbes ont poussé dans l’allée, bordée des magasins abandonnés, du marché central qui aujourd’hui ressemble à un studio de cinéma. De l’autre côté de la frontière, c’est Banki, libérée le 25 septembre par l’armée nigériane, en liaison étroite avec le Cameroun.
« Il a fallu une très bonne coordination », explique un capitaine au sein du Bataillon d’intervention rapide (BIR), l’unité d’élite du Cameroun. « Il fallait que nous soyons avertis de leurs tirs pour ne pas être surpris, alors que Nigérians progressent de Bama a Banki, et qu’en cas de besoin, on essaie de réorienter leurs tirs pour protéger nos populations. Nous avons été en permanence en communication avec ces forces au point où, à l’issue de la reconquête de l’armée nigériane à Banki, nous avons pu faire une jonction à Banki. Nous y sommes allés avec nos hommes, et nous avons pu faire des échanges que ce soit sur le plan tactique que sur le plan des besoins ».
Pas de droit de poursuite
Les contingents camerounais n’ont pas le droit de poursuite pour prendre en chasse des combattants insurgés, qui après des incursions au Cameroun, se replient au Nigeria. D’après des indiscrétions, le gouvernement camerounais n’y tient pas absolument, car cela implique que l’armée nigériane ait, elle aussi, le droit de franchir la frontière. La méfiance reste de mise, mais elle n’empêche pas une certaine mutualisation des efforts.
Source:Rfi.fr
« Il a fallu une très bonne coordination », explique un capitaine au sein du Bataillon d’intervention rapide (BIR), l’unité d’élite du Cameroun. « Il fallait que nous soyons avertis de leurs tirs pour ne pas être surpris, alors que Nigérians progressent de Bama a Banki, et qu’en cas de besoin, on essaie de réorienter leurs tirs pour protéger nos populations. Nous avons été en permanence en communication avec ces forces au point où, à l’issue de la reconquête de l’armée nigériane à Banki, nous avons pu faire une jonction à Banki. Nous y sommes allés avec nos hommes, et nous avons pu faire des échanges que ce soit sur le plan tactique que sur le plan des besoins ».
Pas de droit de poursuite
Les contingents camerounais n’ont pas le droit de poursuite pour prendre en chasse des combattants insurgés, qui après des incursions au Cameroun, se replient au Nigeria. D’après des indiscrétions, le gouvernement camerounais n’y tient pas absolument, car cela implique que l’armée nigériane ait, elle aussi, le droit de franchir la frontière. La méfiance reste de mise, mais elle n’empêche pas une certaine mutualisation des efforts.
Source:Rfi.fr
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