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Centrafrique: les anti-balaka sont-ils manipulés?

À Bangui, la semaine qui s’achève a été marquée par un regain de violence des anti-balaka qui, pour la première fois, s’en sont pris directement aux forces internationales, la Misca et la force Sangaris. Dans la capitale, chacun s’interroge sur l’action néfaste de certains provocateurs qui veulent déstabiliser le pays et les autorités de la transition.



Des combattants anti-balaka à Bangui, le 15 janvier 2014.
Des combattants anti-balaka à Bangui, le 15 janvier 2014.

Le général Soriano, qui commande la force Sangaris, en est sûr : les anti-balaka sont manipulés. Et ceux qui les manipulent veulent déstabiliser les autorités de la transition. « Derrière tout ça, il y a des mouvements durs. Il y a également très vraisemblablement d’anciens militaires », avance le général qui s’appuie sur la façon dont les actions des anti-balaka sont montées, leur détermination et la précision des tirs.

Or, qui dit ancien militaire dit souvent partisans de François Bozizé. L’ancien président centrafricain est-il l’instigateur de ces tentatives de déstabilisation ? Charles Malinas, l’ambassadeur de France à Bangui reste très prudent sur cette thèse : « Il y a effectivement une présence d’anciens partisans de François Bozizé parmi les anti-balaka. Ça ne nous inquiète pas plus qu’autre chose ».

Alors pourquoi le gouvernement français a-t-il demandé des sanctions  contre l’ancien président et son fils ? « [Le gouvernement] a demandé des sanctions contre plusieurs personnes et contre toutes les personnes qui agissent de manière importante contre les intérêts de la Centrafrique », répond Charles Malinas. De son côté, François Bozizé dément sur les antennes de RFI jouer un rôle néfaste. Reste à savoir si ces dénégations suffiront à lui éviter les sanctions onusiennes.

Source : Rfi.fr
 



Samedi 29 Mars 2014 - 10:19


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