« Former un citoyen c'est construire une nation. » Voilà le mantra de l'école interne du Model inaugurée le 12 octobre. « C'est une structure réservée à nos membres majeurs, sans aucuns frais et destinée à former les citoyens », explique Kadar Abdi Ibrahim, le secrétaire général du mouvement.
Mais cette ouverture n'a pas été du goût des autorités. Vendredi, 5 membres du Model, dont plusieurs hauts cadres, ont été arrêtés. Selon une source judiciaire, l'école du parti serait illégale, car elle aurait été ouverte sans aucune autorisation.
Une enquête a été confiée à un juge d'instruction, qui a remis les opposants en liberté provisoire dimanche soir. Leurs passeports ont été confisqués au passage.
Le Model réfute toute infraction et explique qu'aucune autorisation n'était nécessaire pour son école. « Nous formons nos militants. Les séminaires sont dispensés par d'autres membres. On ne se substitue pas au système scolaire », indique Kadar Abdi Ibrahim.
Pour le secrétaire général, lui-même arrêté vendredi, « il y a une banalisation des interpellations d'opposants. Le pouvoir veut contraindre ses adversaires à quitter le pays. »
Les défenseurs des droits de l'homme comme l'ODDH et la LDDH ont d'ailleurs dénoncé un bâillonnement politique par le pouvoir.
Daoud Houmed, un porte-parole de la majorité, rappelle lui que le Model est un parti non reconnu et donc illégal. « Notre Etat a des gardes fous. Ce mouvement ne peut pas organiser d'activités relevant du domaine public », conclut-il.
Mais cette ouverture n'a pas été du goût des autorités. Vendredi, 5 membres du Model, dont plusieurs hauts cadres, ont été arrêtés. Selon une source judiciaire, l'école du parti serait illégale, car elle aurait été ouverte sans aucune autorisation.
Une enquête a été confiée à un juge d'instruction, qui a remis les opposants en liberté provisoire dimanche soir. Leurs passeports ont été confisqués au passage.
Le Model réfute toute infraction et explique qu'aucune autorisation n'était nécessaire pour son école. « Nous formons nos militants. Les séminaires sont dispensés par d'autres membres. On ne se substitue pas au système scolaire », indique Kadar Abdi Ibrahim.
Pour le secrétaire général, lui-même arrêté vendredi, « il y a une banalisation des interpellations d'opposants. Le pouvoir veut contraindre ses adversaires à quitter le pays. »
Les défenseurs des droits de l'homme comme l'ODDH et la LDDH ont d'ailleurs dénoncé un bâillonnement politique par le pouvoir.
Daoud Houmed, un porte-parole de la majorité, rappelle lui que le Model est un parti non reconnu et donc illégal. « Notre Etat a des gardes fous. Ce mouvement ne peut pas organiser d'activités relevant du domaine public », conclut-il.
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