Le Programme alimentaire mondial (Pam) a déploré mardi 22 avril devoir interrompre en mai l'aide en Éthiopie pour 650 000 femmes et enfants souffrant de malnutrition. Cette décision intervient en raison des coupes dans l'aide internationale, alors que la situation humanitaire se détériore dans le pays.
Mardi 22 avril, le Programme alimentaire mondial a annoncé devoir interrompre son aide à 650 000 femmes et enfants souffrant de malnutrition en Éthiopie à partir de mai. Pourtant, dans le pays, les besoins augmentent. Un million de personnes sont des déplacées internes, des réfugiés affluent du Soudan et du Soudan du Sud et le Tchad lui-même est touché par la sécheresse et les chocs économiques.
« Les conflits en cours, l'instabilité régionale, les déplacements, les conditions météorologiques extrêmes et les chocs économiques ont laissé plus de 10 millions de personnes confrontées à la faim et à la malnutrition », a souligné l'agence onusienne.
Cet arrêt d’une partie des activités du PAM est lié aux baisses de l’aide internationale. Outre l'arrêt des programmes d'aide sous l'égide de l'Agence américaine de développement (USAID) décidé par Donald Trump lors de son retour à la Maison Blanche, plusieurs pays occidentaux ont taillé dans leurs dépenses en la matière. Selon un rapport publié la semaine dernière par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), « l'aide internationale fournie par les donneurs publics a diminué de 7,1 % en termes réels par rapport à 2023 ».
Le PAM est confronté à un « déficit de financement de 222 millions de dollars entre avril et septembre 2025 », a alerté l'agence. Au total, 17 pays lui fournissent de l'aide, a précisé le directeur du PAM en Éthiopie, Zlatan Milisic, auprès de l’AFP. Il espère que les États-Unis prendront bientôt des « décisions importantes pour l'aide et l'assistance en 2025 ».
Crainte des conséquences
La situation actuelle « pourrait être » une question de vie ou de mort pour de nombreuses personnes, a alerté Zlatan Milisic. « Nous estimons qu'environ 3,6 millions de personnes pourraient perdre l'accès à une aide alimentaire et nutritionnelle vitale dans les semaines à venir si nous ne recevons pas maintenant les financements dont nous avons besoin », a également insisté Claire Neville, la porte-parole du PAM en Éthiopie.
Mardi 22 avril, le Programme alimentaire mondial a annoncé devoir interrompre son aide à 650 000 femmes et enfants souffrant de malnutrition en Éthiopie à partir de mai. Pourtant, dans le pays, les besoins augmentent. Un million de personnes sont des déplacées internes, des réfugiés affluent du Soudan et du Soudan du Sud et le Tchad lui-même est touché par la sécheresse et les chocs économiques.
« Les conflits en cours, l'instabilité régionale, les déplacements, les conditions météorologiques extrêmes et les chocs économiques ont laissé plus de 10 millions de personnes confrontées à la faim et à la malnutrition », a souligné l'agence onusienne.
Cet arrêt d’une partie des activités du PAM est lié aux baisses de l’aide internationale. Outre l'arrêt des programmes d'aide sous l'égide de l'Agence américaine de développement (USAID) décidé par Donald Trump lors de son retour à la Maison Blanche, plusieurs pays occidentaux ont taillé dans leurs dépenses en la matière. Selon un rapport publié la semaine dernière par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), « l'aide internationale fournie par les donneurs publics a diminué de 7,1 % en termes réels par rapport à 2023 ».
Le PAM est confronté à un « déficit de financement de 222 millions de dollars entre avril et septembre 2025 », a alerté l'agence. Au total, 17 pays lui fournissent de l'aide, a précisé le directeur du PAM en Éthiopie, Zlatan Milisic, auprès de l’AFP. Il espère que les États-Unis prendront bientôt des « décisions importantes pour l'aide et l'assistance en 2025 ».
Crainte des conséquences
La situation actuelle « pourrait être » une question de vie ou de mort pour de nombreuses personnes, a alerté Zlatan Milisic. « Nous estimons qu'environ 3,6 millions de personnes pourraient perdre l'accès à une aide alimentaire et nutritionnelle vitale dans les semaines à venir si nous ne recevons pas maintenant les financements dont nous avons besoin », a également insisté Claire Neville, la porte-parole du PAM en Éthiopie.
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