Jamais dans l’histoire de la Guinée récente une élection communale suivie de l’installation des conseillers communaux n’a été aussi décriée et violente.
Au moins 15 morts, dont 10 en février et mars ; lendemain du scrutin et de la contestation des résultats, 3 autres cas de décès enregistrés ces derniers jours lors de l’installation partielle des conseillers communaux qui est loin de donner son verdict final sans compter les dizaines de blessés un peu partout à travers le pays.
Ce sont aussi des casses, des incendies et des pillages systématiques des biens publics et privés, notamment à Kindia, la principale ville de l’Ouest guinéen la semaine dernière.
Dans cette ville garnison, ce sont les commerces et des domiciles privés qui ont été systématiquement vandalisés, sinon pillés au nez et à la barbe des forces de l’ordre selon des sources locales.
A Guéasso et à Nzo, dans le sud, à Kintinian, et à Komodou au nord-est, à Sabadou Baranama dans la région de Kankan, les installations des élus locaux ont provoqué de profondes déchirures au sein de la population.
Des sièges de sous-préfectures et des mairies rurales ainsi que d’engins roulants ont entre autres fait les frais de la colère des populations locales.
Outre les arrestations à Conakry et à Kindia lors des manifestations, ce sont aussi 53 personnes, dont 44 femmes qui ont été arrêtées vendredi dans le sud du pays pour des faits similaires.
Au moins 15 morts, dont 10 en février et mars ; lendemain du scrutin et de la contestation des résultats, 3 autres cas de décès enregistrés ces derniers jours lors de l’installation partielle des conseillers communaux qui est loin de donner son verdict final sans compter les dizaines de blessés un peu partout à travers le pays.
Ce sont aussi des casses, des incendies et des pillages systématiques des biens publics et privés, notamment à Kindia, la principale ville de l’Ouest guinéen la semaine dernière.
Dans cette ville garnison, ce sont les commerces et des domiciles privés qui ont été systématiquement vandalisés, sinon pillés au nez et à la barbe des forces de l’ordre selon des sources locales.
A Guéasso et à Nzo, dans le sud, à Kintinian, et à Komodou au nord-est, à Sabadou Baranama dans la région de Kankan, les installations des élus locaux ont provoqué de profondes déchirures au sein de la population.
Des sièges de sous-préfectures et des mairies rurales ainsi que d’engins roulants ont entre autres fait les frais de la colère des populations locales.
Outre les arrestations à Conakry et à Kindia lors des manifestations, ce sont aussi 53 personnes, dont 44 femmes qui ont été arrêtées vendredi dans le sud du pays pour des faits similaires.
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