Devant la banque Azizi, Mohammad Aslam compte sa liasse de billets de 500 afghanis (un peu plus de cinq euros). « Je viens enfin de retirer de l’argent après 25 heures d’attente, témoigne-t-il. Je suis venu hier matin à 5h pour donner ma carte bancaire, et j’ai récupéré mon argent à 18h aujourd’hui. J’ai pu retirer 20 000 afghanis. Ce n’est pas assez. La vie est très dure. Certains viennent des provinces juste pour retirer des sous. Je demande à l’Émirat islamique de régler ce problème. »
Les retraits sont limités à l’équivalent de 190 euros par semaine car il n’y a plus assez de cash en Afghanistan. « Avec cet argent je vais rembourser toutes mes dettes dans les magasins qui m’ont fait crédit pour que je puisse nourrir ma famille, explique-t-il. Il ne me restera que 3 000 afghanis (32 euros environ) après ça. »
Les files d’attente se forment dès le milieu de la nuit devant les banques. Certains dorment sur place. « Je veux retirer tout mon argent. Je viens tous les jours, je ne fais que ça parce que je veux le récupérer entièrement. Tout le monde a peur de perdre son argent. La banque de Kaboul a fait banqueroute il y a quelques années et tous les clients avaient perdu l’argent qui était sur leurs comptes », rappelle Amanullah Paikar.
Cet ancien soldat, comme la majorité des fonctionnaires de l’ancien gouvernement afghan, n’a pas été payé depuis trois mois. Il n’a plus que ses maigres économies en banque pour survivre.
Les retraits sont limités à l’équivalent de 190 euros par semaine car il n’y a plus assez de cash en Afghanistan. « Avec cet argent je vais rembourser toutes mes dettes dans les magasins qui m’ont fait crédit pour que je puisse nourrir ma famille, explique-t-il. Il ne me restera que 3 000 afghanis (32 euros environ) après ça. »
Les files d’attente se forment dès le milieu de la nuit devant les banques. Certains dorment sur place. « Je veux retirer tout mon argent. Je viens tous les jours, je ne fais que ça parce que je veux le récupérer entièrement. Tout le monde a peur de perdre son argent. La banque de Kaboul a fait banqueroute il y a quelques années et tous les clients avaient perdu l’argent qui était sur leurs comptes », rappelle Amanullah Paikar.
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