Cela faisait 24h que la candidate ne s’était pas exprimée publiquement, écrit notre correspondante à Lima, Wyloën Munhoz-Boillot. Mais, hier soir, Keiko Fujimori a convoqué une conférence de presse pour dénoncer des fraudes dans le processus électoral : « Il y a des indications de fraude, ce que nous considérons inacceptable. C'est quelque chose qui est planifié, systématique, et c'est pourquoi il est important d'alerter le public pour qu'il nous fasse savoir s'il y a eu d'autres irrégularités de ce genre. »
Vidéos et enregistrements audio
Keiko Fujimori et son équipe ont ensuite présenté des vidéos et des enregistrements audio de ces irrégularités, dont la plupart ont en fait déjà été identifiées par les organismes électoraux qui ont pris les mesures nécessaires. Mais la candidate a également remis en cause le parti de son adversaire, Pedro Castillo : « Nous avons noté une stratégie de la part de Perú Libre pour déformer ou retarder les résultats qui reflètent la volonté du peuple, je fais référence à la contestation de certains bulletins de vote. Le but est que des voix en notre faveur ne soient pas comptées. »
Pas d'incidents majeurs pour les observateurs
Suite à ces déclarations, les observateurs internationaux ont réaffirmé que le scrutin s’était déroulé correctement et sans incident majeur. Certains accusent la candidate de préparer le terrain pour contester son éventuelle défaite, comme elle l’avait déjà fait lors de l’élection présidentielle de 2016, et ce, alors même qu’elle s’est engagée à plusieurs reprises à reconnaître cette fois les résultats quels qu’ils soient. A l’issue de la conférence de presse, Keiko Fujimori a déclaré qu'elle restait « optimiste » et « confiante » dans sa victoire, et expliqué qu’elle comptait sur les voix des Péruviens de l’étranger qui n’ont pas encore été comptabilisées pour inverser la tendance en sa faveur.
Pourtant, Keiko Fujimori aurait bien des raisons de s’inquiéter pour elle même, raconte notre correspondant régional, Éric Samson. La candidate de Force populaire a déjà passé seize mois en prison préventive dans le cadre du scandale Odebrecht, compagnie brésilienne qui aurait financé illégalement son antérieure campagne électorale. Si elle n’est pas élue comme les chiffres semblent l’anticiper, et faute d’immunité présidentielle, elle serait désormais sous la menace d’une condamnation du Parquet.
L'économie semble anticiper la victoire de Castillo
Bourse en forte baisse, dollar en hausse face à la monnaie locale, les indicateurs économiques semblent anticiper la victoire de Pedro Castillo, professeur d’une école rurale de la région de Cajamarca qui s’est fait connaître il y a quatre ans en dirigeant la grève des enseignants péruviens.
Vidéos et enregistrements audio
Keiko Fujimori et son équipe ont ensuite présenté des vidéos et des enregistrements audio de ces irrégularités, dont la plupart ont en fait déjà été identifiées par les organismes électoraux qui ont pris les mesures nécessaires. Mais la candidate a également remis en cause le parti de son adversaire, Pedro Castillo : « Nous avons noté une stratégie de la part de Perú Libre pour déformer ou retarder les résultats qui reflètent la volonté du peuple, je fais référence à la contestation de certains bulletins de vote. Le but est que des voix en notre faveur ne soient pas comptées. »
Pas d'incidents majeurs pour les observateurs
Suite à ces déclarations, les observateurs internationaux ont réaffirmé que le scrutin s’était déroulé correctement et sans incident majeur. Certains accusent la candidate de préparer le terrain pour contester son éventuelle défaite, comme elle l’avait déjà fait lors de l’élection présidentielle de 2016, et ce, alors même qu’elle s’est engagée à plusieurs reprises à reconnaître cette fois les résultats quels qu’ils soient. A l’issue de la conférence de presse, Keiko Fujimori a déclaré qu'elle restait « optimiste » et « confiante » dans sa victoire, et expliqué qu’elle comptait sur les voix des Péruviens de l’étranger qui n’ont pas encore été comptabilisées pour inverser la tendance en sa faveur.
Pourtant, Keiko Fujimori aurait bien des raisons de s’inquiéter pour elle même, raconte notre correspondant régional, Éric Samson. La candidate de Force populaire a déjà passé seize mois en prison préventive dans le cadre du scandale Odebrecht, compagnie brésilienne qui aurait financé illégalement son antérieure campagne électorale. Si elle n’est pas élue comme les chiffres semblent l’anticiper, et faute d’immunité présidentielle, elle serait désormais sous la menace d’une condamnation du Parquet.
L'économie semble anticiper la victoire de Castillo
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