''Nous voulons avoir de la lumière » ont scandé des manifestants à Tripoli sous l'œil des forces de sécurité. À Tobrouk, ils ont saccagé le siège du parlement et ont brûlé une partie du bâtiment. D'autres protestataires ont brandi des drapeaux verts de l'ancien régime de Mouammar Kadhafi.''
Toute la journée de vendredi, la colère s'est emparée de plusieurs villes de Libye. Il s'agit de la plus grande mobilisation depuis 2011, l'année de la révolution, qui a mis fin au régime de Kadhafi. Et à cette époque comme aujourd'hui, les Libyens veulent du changement.
A l'image de l'association des jeunes de Tobrouk. Sur Twitter, ils ont exprimé leur ras-le-bol face au statut quo.
Nous sommes sortie en 2011 pour combattre l'injustice, la pauvreté et la faim et pour bâtir une Libye unifiée. Nous avons été ensuite confronté à des ombres qui sévissaient dans l'obscurité, au terrorisme, et n'avons jamais trouvé la sécurité. Le parlement, le haut conseil d'état ainsi que les gouvernements fictifs ne se soucient pas de l'état lamentable du peuple. Depuis six ans, ils font des aller retour, en Libye et à l'étranger, pour mener des dialogues qui n'ont abouti à rien et qui n'ont pas été utile pour le peuple. Ils ne se soucient, en réalité, que de leurs sièges au pouvoir. (...) Nous réclamons donc, la suspension du parlement et du haut conseil d'état, et tous les gouvernements qui n'ont rien donné à part les divisons et les dissensions. Nous appelons ensuite à organiser dans l'immédiat des élections parlementaires et présidentielles
Selon nos informations, une partie des manifestants campent actuellement devant la maison d'Aguila Saleh, le chef du parlement et la situation pourrait évoluer très vite.
Il faut rappeler que deux gouvernements se disputent le pouvoir depuis mars : l’un basé à Tripoli et dirigé par Abdelhamid Dbeibah depuis 2021 et un autre conduit par Fathi Bachagha et soutenu par le parlement de Tobrouk et le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est.
Des scrutins présidentiels et législatifs devaient se tenir en décembre 2021 mais ont été reportés sine die en raison de fortes divergences entre rivaux politiques.
Des querelles entre camps rivaux seraient également à l'origine du blocage de plusieurs installations pétrolières ayant conduit aux pannes de courant de maintenant.Selon nos informations, une partie des manifestants campent actuellement devant la maison d'Aguila Saleh, le chef du parlement et la situation pourrait évoluer très vite.
Il faut rappeler que deux gouvernements se disputent le pouvoir depuis mars : l’un basé à Tripoli et dirigé par Abdelhamid Dbeibah depuis 2021 et un autre conduit par Fathi Bachagha et soutenu par le parlement de Tobrouk et le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est.
Des scrutins présidentiels et législatifs devaient se tenir en décembre 2021 mais ont été reportés sine die en raison de fortes divergences entre rivaux politiques.
Des querelles entre camps rivaux seraient également à l'origine du blocage de plusieurs installations pétrolières ayant conduit aux pannes de courant de maintenant.
Toute la journée de vendredi, la colère s'est emparée de plusieurs villes de Libye. Il s'agit de la plus grande mobilisation depuis 2011, l'année de la révolution, qui a mis fin au régime de Kadhafi. Et à cette époque comme aujourd'hui, les Libyens veulent du changement.
A l'image de l'association des jeunes de Tobrouk. Sur Twitter, ils ont exprimé leur ras-le-bol face au statut quo.
Nous sommes sortie en 2011 pour combattre l'injustice, la pauvreté et la faim et pour bâtir une Libye unifiée. Nous avons été ensuite confronté à des ombres qui sévissaient dans l'obscurité, au terrorisme, et n'avons jamais trouvé la sécurité. Le parlement, le haut conseil d'état ainsi que les gouvernements fictifs ne se soucient pas de l'état lamentable du peuple. Depuis six ans, ils font des aller retour, en Libye et à l'étranger, pour mener des dialogues qui n'ont abouti à rien et qui n'ont pas été utile pour le peuple. Ils ne se soucient, en réalité, que de leurs sièges au pouvoir. (...) Nous réclamons donc, la suspension du parlement et du haut conseil d'état, et tous les gouvernements qui n'ont rien donné à part les divisons et les dissensions. Nous appelons ensuite à organiser dans l'immédiat des élections parlementaires et présidentielles
Selon nos informations, une partie des manifestants campent actuellement devant la maison d'Aguila Saleh, le chef du parlement et la situation pourrait évoluer très vite.
Il faut rappeler que deux gouvernements se disputent le pouvoir depuis mars : l’un basé à Tripoli et dirigé par Abdelhamid Dbeibah depuis 2021 et un autre conduit par Fathi Bachagha et soutenu par le parlement de Tobrouk et le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est.
Des scrutins présidentiels et législatifs devaient se tenir en décembre 2021 mais ont été reportés sine die en raison de fortes divergences entre rivaux politiques.
Des querelles entre camps rivaux seraient également à l'origine du blocage de plusieurs installations pétrolières ayant conduit aux pannes de courant de maintenant.Selon nos informations, une partie des manifestants campent actuellement devant la maison d'Aguila Saleh, le chef du parlement et la situation pourrait évoluer très vite.
Il faut rappeler que deux gouvernements se disputent le pouvoir depuis mars : l’un basé à Tripoli et dirigé par Abdelhamid Dbeibah depuis 2021 et un autre conduit par Fathi Bachagha et soutenu par le parlement de Tobrouk et le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est.
Des scrutins présidentiels et législatifs devaient se tenir en décembre 2021 mais ont été reportés sine die en raison de fortes divergences entre rivaux politiques.
Des querelles entre camps rivaux seraient également à l'origine du blocage de plusieurs installations pétrolières ayant conduit aux pannes de courant de maintenant.
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