Le directeur général de la Sénélec Lat Soukabé Fall a été limogé ce mardi-matin. Sa défenestration est intervenue moins de 24h après l'échec de la rencontre entre le ministre de l'Energie, Samuel Sarr et le Collectif des résidents de Guédiawaye dirigé par les imams et notables. Elle a été décidée par le Conseil d’administration de la boite qui s’est réunie ce mardi matin.
Le désormais ancien Directeur Général de la Sénélec a, lors de la rencontre d’hier, tenté vainement d’appeler au dialogue et à la compréhension des deux parties expliquant que «les variations des montants sur les factures sont normales parce qu’on ne peut pas avoir des montants fixes».
Le péché mignon de Lat Soukabé Fall serait d’affirmer : «il n’y a pas de puissance souscrite sur les factures». Des propos qui ont été démenti, séance tenante par le président du groupe parlementaire Libéral et Démocratique (député de la majorité), Doudou Wade qui avait pris part à la réunion. «Je suis très surpris d’entendre le Directeur Général de la Sénélec dire que la puissance souscrite n’est pas appliquée alors qu’elle est très importante sur les factures, les populations sont intelligentes, il nous faut leur tenir un langage clair», avait rétorqué le patron des députés de la majorité et par ailleurs neveu du président de la République.
En attendant l’application des sept mesures annoncées par le ministre de l’Energie au sortir du Conseil interministériel, le limogeage du Directeur Général de la Sénélec, Lat Soukabé Fall peut être considéré comme l’une des premières mesures prises par les autorités publiques pour atténuer la colère des habitants de la banlieue à la tête desquels les imams et notables de Guédiawaye.
Le nouveau Directeur Général, Seydina Kane était l’adjoint de Lat Soukabé Fall. Seydina Kane va, en fait, s’occuper de la réorganisation et surtout de la gestion de la crise déclenchée par les factures salées et les coupures d’électricité intempestives.
Le désormais ancien Directeur Général de la Sénélec a, lors de la rencontre d’hier, tenté vainement d’appeler au dialogue et à la compréhension des deux parties expliquant que «les variations des montants sur les factures sont normales parce qu’on ne peut pas avoir des montants fixes».
Le péché mignon de Lat Soukabé Fall serait d’affirmer : «il n’y a pas de puissance souscrite sur les factures». Des propos qui ont été démenti, séance tenante par le président du groupe parlementaire Libéral et Démocratique (député de la majorité), Doudou Wade qui avait pris part à la réunion. «Je suis très surpris d’entendre le Directeur Général de la Sénélec dire que la puissance souscrite n’est pas appliquée alors qu’elle est très importante sur les factures, les populations sont intelligentes, il nous faut leur tenir un langage clair», avait rétorqué le patron des députés de la majorité et par ailleurs neveu du président de la République.
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