Les partenaires techniques et financiers sont appelés à laisser le soin aux Africains de définir leurs propres priorités et les appuyer. C’est ce qu’a soutenu Macky Sall lors de la revue à mi-parcours du portefeuille des programmes de l’Association internationale du développement (Ida) de la Banque mondiale. En effet, Macky Sall soutient que : «c’est à nous de définir nos priorités et c’est à vous de nous accompagner. Une fois que ces priorités sont définies de façon cohérente, chacun dans son intervention doit pouvoir venir apporter sa contribution. Autrement nous allons vers ce que nous avons déjà vu, c’est-à-dire une aide qui n’est pas efficace et qui ne permet pas de faire les bonds qualificatifs attendus par l’Afrique et sa populations».
Le chef de l’Etat soutient par ailleurs que les politiques pourraient être revues afin de permettre leur meilleur rendement. «Il est important de s’orienter vers une plus grande flexibilité des interventions de la Banque mondiale à travers, par exemple, un retour aux appuis budgétaires. D’autres améliorations pourraient être préconisées. Il s’agit entre autres d’une utilisation plus systématique de notre système de passation des marchés publics qu’on pourrait auditer périodiquement pour tester leur crédibilité».
La coordination à laquelle il invite ses partenaires est tout aussi déterminant selon lui pour la réussite des politiques mises en place : «Il faut une harmonisation des procédures de tous ces bailleurs (Fmi, Banque mondiale, Bad…). On est là pour être chaque fois à l’école des procédures des partenaires. Il faut s’adapter et c’est un problème », a-t-il déclaré.
Le chef de l’Etat soutient par ailleurs que les politiques pourraient être revues afin de permettre leur meilleur rendement. «Il est important de s’orienter vers une plus grande flexibilité des interventions de la Banque mondiale à travers, par exemple, un retour aux appuis budgétaires. D’autres améliorations pourraient être préconisées. Il s’agit entre autres d’une utilisation plus systématique de notre système de passation des marchés publics qu’on pourrait auditer périodiquement pour tester leur crédibilité».
La coordination à laquelle il invite ses partenaires est tout aussi déterminant selon lui pour la réussite des politiques mises en place : «Il faut une harmonisation des procédures de tous ces bailleurs (Fmi, Banque mondiale, Bad…). On est là pour être chaque fois à l’école des procédures des partenaires. Il faut s’adapter et c’est un problème », a-t-il déclaré.
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