Nageant dans les grands fonds, à plus de 2000 m de profondeur, le requin baleine n’a pas fini de dévoiler tous ses secrets. Toutefois, la publication scientifique à laquelle la biologiste de la conservation Stella Diamant a participé vient de lever le voile sur la valeur économique générée par le tourisme autour de la bête.
« Le but de cette étude, était de savoir combien d’argent ce tourisme-là représentait et si on pouvait utiliser cet argument – qu’on utilise maintenant un peu partout dans les projets de conservation des espèces – : "si on protège les requins-baleines vivants, est-ce que ça ramène plus d’argent que si on les tue ?" »
Entre 2018 et 2019, plus de 500 entretiens sont réalisés avec des touristes revenant de sortie en mer. Après analyses et modélisations, le résultat est sans appel : « Par saison de trois mois, le tourisme des requins-baleines rapporte à Madagascar un revenu d’environ 1.3 millions d’euros. C’est non négligeable », poursuit Stella Diamant.
Le but de cette étude n’est évidemment pas de déclencher une ruée vers l’or prévient la chercheuse. Mais plutôt d’encourager les activités d’observation de l’animal, de manière durable et respectueuse de l’animal.
Entre 2015 et 2019, le nombre de visiteurs internationaux a doublé dans l’archipel. L’équipe de chercheurs, par le biais du projet collaboratif « Madagascar Whale shark Project» a convaincu la plupart des opérateurs touristiques d’adhérer à une charte d’approche pour respecter le comportement de l’animal en liberté. Des engagements qui relèvent du bon sens mais cruciaux pour permettre au plus gros poisson du monde de rester serein.
« Il ne faut absolument pas toucher ces animaux, respecter la règle d’un bateau par requin, arrêter le moteur quand les requins-baleines sont en train de s’alimenter près du bateau. Ça leur permettra de continuer de s’alimenter, de continuer à venir à Nosy Be, sinon à force d’être constamment dérangés, ils risqueront d’adopter des comportements d’évitement et ils pourraient finir par ne plus jamais revenir. »
Ailleurs dans le monde, le lien entre le nombre de bateaux de touristes gravitant autour de ces requins et leur comportement a été prouvé par des études scientifiques : « Plus il y avait de bateaux autour d’un même animal, plus il était dérangé et replongeait au fond de l’eau », précise Stella Diamant.
Les chercheurs soulignent aussi la responsabilité du client dans cette préservation de l’animal. Plus le touriste choisira une compagnie qui suit la charte et écoutera les consignes des guides, plus les opérateurs continueront d’adopter cette démarche durable.
« Le but de cette étude, était de savoir combien d’argent ce tourisme-là représentait et si on pouvait utiliser cet argument – qu’on utilise maintenant un peu partout dans les projets de conservation des espèces – : "si on protège les requins-baleines vivants, est-ce que ça ramène plus d’argent que si on les tue ?" »
Entre 2018 et 2019, plus de 500 entretiens sont réalisés avec des touristes revenant de sortie en mer. Après analyses et modélisations, le résultat est sans appel : « Par saison de trois mois, le tourisme des requins-baleines rapporte à Madagascar un revenu d’environ 1.3 millions d’euros. C’est non négligeable », poursuit Stella Diamant.
Le but de cette étude n’est évidemment pas de déclencher une ruée vers l’or prévient la chercheuse. Mais plutôt d’encourager les activités d’observation de l’animal, de manière durable et respectueuse de l’animal.
Entre 2015 et 2019, le nombre de visiteurs internationaux a doublé dans l’archipel. L’équipe de chercheurs, par le biais du projet collaboratif « Madagascar Whale shark Project» a convaincu la plupart des opérateurs touristiques d’adhérer à une charte d’approche pour respecter le comportement de l’animal en liberté. Des engagements qui relèvent du bon sens mais cruciaux pour permettre au plus gros poisson du monde de rester serein.
« Il ne faut absolument pas toucher ces animaux, respecter la règle d’un bateau par requin, arrêter le moteur quand les requins-baleines sont en train de s’alimenter près du bateau. Ça leur permettra de continuer de s’alimenter, de continuer à venir à Nosy Be, sinon à force d’être constamment dérangés, ils risqueront d’adopter des comportements d’évitement et ils pourraient finir par ne plus jamais revenir. »
Ailleurs dans le monde, le lien entre le nombre de bateaux de touristes gravitant autour de ces requins et leur comportement a été prouvé par des études scientifiques : « Plus il y avait de bateaux autour d’un même animal, plus il était dérangé et replongeait au fond de l’eau », précise Stella Diamant.
Les chercheurs soulignent aussi la responsabilité du client dans cette préservation de l’animal. Plus le touriste choisira une compagnie qui suit la charte et écoutera les consignes des guides, plus les opérateurs continueront d’adopter cette démarche durable.
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