Ils portent les numéros 12, 13 et 25. Hery Rajaonarimampianina, Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana, les trois ex-chefs d’Etat candidats à l’élection présidentielle, se font recadrer par le comité paritaire de la charte de bonne conduite.
Un comité composé d’organisations de la société civile et d’ONG, qui a collecté et recoupé des données selon plusieurs sources parmi lesquelles les médias (télé, radio et presse écrites), les signalements sur les numéros verts mis à disposition ou sur la plateforme Madalerte, spécialisée dans la prévention des violences électorales à Madagascar. Ceci leur a permis de répertorier avec précision chaque comportement négatif des candidats et contraires aux principes de la charte, avec la date et le lieu, et bien sûr le nom des fautifs.
À Hery Rajaonarimampianina, signataire de la charte de bonne conduite, sont reprochées plusieurs dérives comme la distribution de biens et l’abus des ressources publiques. Le comité paritaire interpelle aussi Andry Rajoelina, non-signataire, pour un comportement plus éthique au vu de ses dérives comme la distribution d’argent, les dépenses ostentatoires étant donné le contexte de pauvreté actuel, ou encore le non- respect de la législation existante sur la liste électorale. Enfin le comité rappelle à Marc Ravalomanana, non-signataire, tout comme à Andry Rajoelina, de maîtriser ses sympathisants pour qu’ils aient un comportement pacifique.
Mais ce rapport établit aussi des points positifs et de bonnes initiatives : il met en valeur 13 candidats, dont Dama de Mahaleo ou encore Paul Rabary ou Fanirisoa Ernaivo, la présidente du Syndicat des magistrats de Madagascar, dans leurs engagements pour des débats d’idées constructifs.
Un comité composé d’organisations de la société civile et d’ONG, qui a collecté et recoupé des données selon plusieurs sources parmi lesquelles les médias (télé, radio et presse écrites), les signalements sur les numéros verts mis à disposition ou sur la plateforme Madalerte, spécialisée dans la prévention des violences électorales à Madagascar. Ceci leur a permis de répertorier avec précision chaque comportement négatif des candidats et contraires aux principes de la charte, avec la date et le lieu, et bien sûr le nom des fautifs.
À Hery Rajaonarimampianina, signataire de la charte de bonne conduite, sont reprochées plusieurs dérives comme la distribution de biens et l’abus des ressources publiques. Le comité paritaire interpelle aussi Andry Rajoelina, non-signataire, pour un comportement plus éthique au vu de ses dérives comme la distribution d’argent, les dépenses ostentatoires étant donné le contexte de pauvreté actuel, ou encore le non- respect de la législation existante sur la liste électorale. Enfin le comité rappelle à Marc Ravalomanana, non-signataire, tout comme à Andry Rajoelina, de maîtriser ses sympathisants pour qu’ils aient un comportement pacifique.
Mais ce rapport établit aussi des points positifs et de bonnes initiatives : il met en valeur 13 candidats, dont Dama de Mahaleo ou encore Paul Rabary ou Fanirisoa Ernaivo, la présidente du Syndicat des magistrats de Madagascar, dans leurs engagements pour des débats d’idées constructifs.
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