Le tribunal chargé de juger l'ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz pour enrichissement illicite a suspendu ses audiences pour 15 jours lundi, dernière péripétie de la bataille de procédure en cours depuis le début de ce procès historique. La cour a accédé à une requête de la défense de M. Aziz qui conteste la constitutionnalité de certains articles sur lesquels repose la procédure et entend saisir le Conseil constitutionnel, a constaté un correspondant de l'AFP.
Le avocats de M. Aziz ont 15 jours pour saisir le Conseil constitutionnel, a indiqué l'un d'eux, Me Ciré Cledor Ly, à l'AFP. Le Conseil aura 15 jours pour se prononcer à partir du dépôt des recours, a-t-il ajouté. La décision du Conseil peut entraîner l'annulation du procès, a-t-il dit.
Depuis son ouverture le 25 janvier, le procès s'est résumé à des arguties sur la compétence de la cour ou le maintien ou non en détention de M. Aziz et ses 10 co-accusés. M. Aziz, qui a dirigé de 2008 à 2019 ce pays charnière entre l'Afrique du Nord et l'Afrique subsaharienne, est jugé pour avoir abusé de son pouvoir afin d'amasser une fortune immense, au côté de deux anciens Premiers ministres, d'anciens ministres et hommes d'affaires. M. Aziz, général porté au pouvoir par un putsch en 2008 puis élu président en 2009 et réélu en 2014, nie les faits et crie au complot destiné à l'écarter de la politique.
Le avocats de M. Aziz ont 15 jours pour saisir le Conseil constitutionnel, a indiqué l'un d'eux, Me Ciré Cledor Ly, à l'AFP. Le Conseil aura 15 jours pour se prononcer à partir du dépôt des recours, a-t-il ajouté. La décision du Conseil peut entraîner l'annulation du procès, a-t-il dit.
Depuis son ouverture le 25 janvier, le procès s'est résumé à des arguties sur la compétence de la cour ou le maintien ou non en détention de M. Aziz et ses 10 co-accusés. M. Aziz, qui a dirigé de 2008 à 2019 ce pays charnière entre l'Afrique du Nord et l'Afrique subsaharienne, est jugé pour avoir abusé de son pouvoir afin d'amasser une fortune immense, au côté de deux anciens Premiers ministres, d'anciens ministres et hommes d'affaires. M. Aziz, général porté au pouvoir par un putsch en 2008 puis élu président en 2009 et réélu en 2014, nie les faits et crie au complot destiné à l'écarter de la politique.
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