Quelques semaines après la publication par les experts de l’Union européenne de leurs conclusions sur le fichier électoral, l’ancien chef de l’Etat du Sénégal, Me Abdoulaye Wade a pris sa plume pour démonter lesdites conclusions et accuser le régime du Président Macky Sall d’avoir commandité cet audit auquel il donne la note de «zéro». Mais pour l’analyste politique Momar Ndiongue, Me Wade a cette fois-ci usé de retenue avant de se prononcer sur le sujet, sans doute parce qu’il croyait que ce travail émanait d’émissaires européens.
«Contrairement à ses habitudes, il (Me Abdoulaye Wade) a été moins spontané. Cette fois-ci, il a pris le temps de connaître la vérité sur cet audit, et il semblerait que c’est suite à la réception d’une délégation de l’opposition par l’Union européenne que celle-ci a fait savoir que c’est le gouvernement qui a défini les termes de références de l’audit et que c’est lui-même qui l’a piloté», a déclaré M. Ndiongue joint au téléphone par PressAfrik. Et d’ajouter : «Il a jusque-là voulu réserver une certaine crédibilité à ce travail qui aurait été fait suivant son entendement par l’Union européenne».
D’ailleurs, explique M. Ndiongue, cette posture de Me Wade était la même observée chez les autres chefs de file de l’opposition. C’est la raison pour laquelle «les réactions n’ont pas été assez vigoureuses», ou encore, ils les émettaient «du bout des lèvres».
Mais maintenant que Me Abdoulaye Wade a «révélé cette duperie», le gouvernement «va subir davantage une pression de la part de l’opposition».
Selon lui, «dans cette affaire tout dépend du rapport de force car si l’opposition étant convaincue que le fichier électoral n’offre pas des gages de fiabilité et de crédibilité, c’est à elle de se mobiliser pour exiger la reprise du processus».
«Contrairement à ses habitudes, il (Me Abdoulaye Wade) a été moins spontané. Cette fois-ci, il a pris le temps de connaître la vérité sur cet audit, et il semblerait que c’est suite à la réception d’une délégation de l’opposition par l’Union européenne que celle-ci a fait savoir que c’est le gouvernement qui a défini les termes de références de l’audit et que c’est lui-même qui l’a piloté», a déclaré M. Ndiongue joint au téléphone par PressAfrik. Et d’ajouter : «Il a jusque-là voulu réserver une certaine crédibilité à ce travail qui aurait été fait suivant son entendement par l’Union européenne».
D’ailleurs, explique M. Ndiongue, cette posture de Me Wade était la même observée chez les autres chefs de file de l’opposition. C’est la raison pour laquelle «les réactions n’ont pas été assez vigoureuses», ou encore, ils les émettaient «du bout des lèvres».
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