Hannatu Musa et Hauwa Luka se sont échappés ces derniers jours de la forêt de Sambisa, sanctuaire de Boko Haram, situé dans l’Etat de Borno. Elles ont marché durant deux jours avant d’atteindre Bama, ville qui borde la forêt, où elles ont été prises en charge par l’armée, selon le témoignage de la première jeune femme.
Présentée à la presse, Hannatu, qui avait 18 ans lors de son enlèvement, a expliqué avoir été marié à un combattant de Boko Haram avec qui elle a eu deux enfants. « J'ai demandé la permission à mon mari de rendre visite à Hauwa dans une autre partie de la Sambisa », a raconté la jeune femme.
Hauwa Luka, qui était âgé elle de 19 ans au moment du rapt, cherchait justement un moyen de s’évader. Toutes deux décident donc de fuir au crépuscule avec leurs enfants. Deux autres jeunes femmes enlevées à Chibok étaient déjà parvenues à s’échapper le mois dernier avec leurs nourrissons.
Avant elles, d’autres femmes avaient également fui. Sur les 276 écolières enlevées en 2014 par le groupe jihadiste, 57 avaient réussi à s’échapper et 80 autres avaient été échangées par les autorités contre des commandants de Boko Haram. Mais 8 ans après les faits, plus d’une centaine d’entre elles sont encore portées disparues.
Présentée à la presse, Hannatu, qui avait 18 ans lors de son enlèvement, a expliqué avoir été marié à un combattant de Boko Haram avec qui elle a eu deux enfants. « J'ai demandé la permission à mon mari de rendre visite à Hauwa dans une autre partie de la Sambisa », a raconté la jeune femme.
Hauwa Luka, qui était âgé elle de 19 ans au moment du rapt, cherchait justement un moyen de s’évader. Toutes deux décident donc de fuir au crépuscule avec leurs enfants. Deux autres jeunes femmes enlevées à Chibok étaient déjà parvenues à s’échapper le mois dernier avec leurs nourrissons.
Avant elles, d’autres femmes avaient également fui. Sur les 276 écolières enlevées en 2014 par le groupe jihadiste, 57 avaient réussi à s’échapper et 80 autres avaient été échangées par les autorités contre des commandants de Boko Haram. Mais 8 ans après les faits, plus d’une centaine d’entre elles sont encore portées disparues.
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