Cinq régions, 24 cercles et Gao érigée district, tel est le projet d'un cadre de concertation qui représente toute les communautés de la région. Depuis plusieurs semaines, il planche sur la question.
Ses membres reprochent au gouvernement d'avoir prévu un découpage inégalitaire. « Dans son projet, seules des régions peuplées de nomades ont été créées », déplore Lala Maïga, de la CAFO de Gao, la Coordination des associations et ONG féminines.
C'est dans la presse que les habitants de la région ont découvert le projet de loi du gouvernement. Une surprise totale. « Nous n'avons même pas été consultés », nous a confié Nouhou Abderhamane, le président de la société civile de Gao.
Pour rétablir l'équité, le cadre de concertation propose donc que Bamba, Bourem, Ouatagouna et Ansongo deviennent des régions, chacune composé de trois ou quatre cercles. Une cinquième, Songhoy, serait constituée de trois cercles nomades et quatre sédentaires.
Gao quant à elle devient un district, statut jusque-là réservé à Bamako, composé de six communes. Joint par RFI, le gouverneur de Gao, Sidiki Samaké, était lundi à Bamako et n'avait pas encore pris connaissance du document.
Ses membres reprochent au gouvernement d'avoir prévu un découpage inégalitaire. « Dans son projet, seules des régions peuplées de nomades ont été créées », déplore Lala Maïga, de la CAFO de Gao, la Coordination des associations et ONG féminines.
C'est dans la presse que les habitants de la région ont découvert le projet de loi du gouvernement. Une surprise totale. « Nous n'avons même pas été consultés », nous a confié Nouhou Abderhamane, le président de la société civile de Gao.
Pour rétablir l'équité, le cadre de concertation propose donc que Bamba, Bourem, Ouatagouna et Ansongo deviennent des régions, chacune composé de trois ou quatre cercles. Une cinquième, Songhoy, serait constituée de trois cercles nomades et quatre sédentaires.
Gao quant à elle devient un district, statut jusque-là réservé à Bamako, composé de six communes. Joint par RFI, le gouverneur de Gao, Sidiki Samaké, était lundi à Bamako et n'avait pas encore pris connaissance du document.
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