«Il y a quelque temps, un ouvrage est paru, intitulé ‘‘Sortir de la zone Franc. À qui profite le CFA ?‘‘. J’ai lu avec beaucoup de plaisir. Parce que précisément, je connais les auteurs de cet ouvrage. Mais, quand je l’ai lu, je me suis dit au fond qu’il y a beaucoup plus de politique, beaucoup d’émotions que d’analyses techniques profondes sur la zone Franc", a déclaré Pr Moustapha Kassé qui animait une conférence sur «Les raisons qui militent en faveur du maintien du franc Cfa».
Poursuivant, l’ancien doyen de la Faseg de Dakar qui s’est employé à démonter les arguments des pourfendeurs du FCFA explique que : «Dans le débat d’aujourd’hui, nous ne voyons pas un référentiel de technique financière. Or le débat n’est pas un débat politique. C’est un débat technique. Et il faut qu’on restitue cette technicité au niveau de nos controverses», indique-il lors de cette rencontre organisée par le «Groupe Afrique Émergence Communication».
Avant de s’attaquer à l’exemple chinois cité dans ledit ouvrage: «Dans cet ouvrage, on propose plusieurs choses. Il faudrait casser la zone Franc et en tirer toutes les conséquences. Mettre en place des politiques monétaires nationales et on nous dit que ça aura l’avantage de pouvoir permettre de manipuler les taux d’échanges pour être plus compétitif à l’extérieur et ensuite de manipuler les taux d’intérêt. Et on fait souvent référence à la Chine pour justifier cet argument. Ils n’ont rien compris au phénomène de la Chine », martèle-t-il.
Prenant exemple sur les pays africains ayant choisi de faire cavalier seul, l’expert en économie relève l’instabilité qui y prévaut n’encourageant pas ainsi à prendre une telle initiative : «Si nous regardons dans le fond, les monnaies africaines dites souveraines ou indépendantes, toutes sont dans des zones de perturbation » affirme-t-il. Et de citer. Les monnaies zambienne, angolaise, kenyane, ou encore nigériane qui sont «toutes dans des situations difficiles», car ne pouvant pas «supporter des chocs exogènes».
Et Pr Kassé de conclure : «Quand j’ai un cheval qui est performant, je ne l’échangerai pas avec un cheval de promesses».
Poursuivant, l’ancien doyen de la Faseg de Dakar qui s’est employé à démonter les arguments des pourfendeurs du FCFA explique que : «Dans le débat d’aujourd’hui, nous ne voyons pas un référentiel de technique financière. Or le débat n’est pas un débat politique. C’est un débat technique. Et il faut qu’on restitue cette technicité au niveau de nos controverses», indique-il lors de cette rencontre organisée par le «Groupe Afrique Émergence Communication».
Avant de s’attaquer à l’exemple chinois cité dans ledit ouvrage: «Dans cet ouvrage, on propose plusieurs choses. Il faudrait casser la zone Franc et en tirer toutes les conséquences. Mettre en place des politiques monétaires nationales et on nous dit que ça aura l’avantage de pouvoir permettre de manipuler les taux d’échanges pour être plus compétitif à l’extérieur et ensuite de manipuler les taux d’intérêt. Et on fait souvent référence à la Chine pour justifier cet argument. Ils n’ont rien compris au phénomène de la Chine », martèle-t-il.
Prenant exemple sur les pays africains ayant choisi de faire cavalier seul, l’expert en économie relève l’instabilité qui y prévaut n’encourageant pas ainsi à prendre une telle initiative : «Si nous regardons dans le fond, les monnaies africaines dites souveraines ou indépendantes, toutes sont dans des zones de perturbation » affirme-t-il. Et de citer. Les monnaies zambienne, angolaise, kenyane, ou encore nigériane qui sont «toutes dans des situations difficiles», car ne pouvant pas «supporter des chocs exogènes».
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